de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Heureux Noël !

jeudi 24 décembre 2015

*Heureux Noël !

"C'est Noël, (bientôt)

Il est grand temps de rallumer les étoiles"

Guillaume Apollinaire

*****

Je vous souhaite d'heureuses fêtes de Noël

Qu'elles soient illuminées par le sourire de ceux que vous aimez

Et que leurs rires résonnent gaiement au coeur des festivités....

N'oublions pas non plus ceux qui rendent notre vie jolie !

Je vous embrasse toutes et tous.

Den

*****

9 commentaires:

Maria-Lina24 décembre 2015 à 12:36
Un gros merci! Que la joie de cette période remplisse nos coeurs et nos âmes tout au long de l'année à venir. Joyeux Noël!
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Denise24 décembre 2015 à 15:13
Merci chère Den de tes jolis mots.
Je te souhaite aussi un joyeux Noël avec au rendez-vous, la joie, le bonheur et la tendresse avec tous ceux qui te sont chers.
Je t'embrasse fort ♥
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Célestine ☆25 décembre 2015 à 01:51
Ceux qui rendent notre vie jolie...comme ils sont précieux...
¸¸.•*¨*• ☆
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Fifi25 décembre 2015 à 17:33
Heureux Noël, Den à toi et à tous ceux qui te sont chers !!!
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Den26 décembre 2015 à 10:40
Merci mes chères Âmies, Maria-Lina, Denise, Célestine, Fifi, pour vos mots en retour... "que Noël remplisse nos coeurs et nos âmes"... Maria-Lina ; "de joie, bonheur, tendresse" Denise ; "ceux qui rendent notre vie jolie" Célestine... oh ! combien ....
"à tous ceux qui nous sont chers"... Fifi...
N'oublions personne...
Je vous embrasse sincèrement.
Den
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marine D27 décembre 2015 à 13:16
Merci pour tes très gentils souhaits, que ces fêtes soient un moment de félicité avec les tiens , avec tes amis, tous ceux qui te sont chers et tes potes de la toile !
Zoubis bisous
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marine D27 décembre 2015 à 13:16
Je ne vois pas mon com
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Den27 décembre 2015 à 18:09
... Merci encore..... bisous rendus.
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard