de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: ...*La neige tombait paresseusement.....

dimanche 20 décembre 2015

...*La neige tombait paresseusement.....

"La neige tombait paresseusement autour de moi en grands flocons humides.

Je pouvais voir l'espace entre chaque flocon, et tous les flocons ensemble produisaient une belle danse en trois dimensions.

Auparavant la neige me semblait tomber en rideau plat dans un plan en face de moi.

J'avais l'impression de voir la chute de neige devant moi...

Mais maintenant, je me sentais à l'intérieur parmi les flocons de neige.

Oubliant le déjeuner, je regardais la neige tomber pendant plusieurs minutes et, pendant que je regardais,

j'étais submergée par une profonde sensation de beauté.

Un chute de neige peut être très belle - surtout quand vous la voyez pour la première fois".

Oliver Sacks le mind's eye (l'oeil de l'esprit)

*****

8 commentaires:

Célestine ☆20 décembre 2015 à 17:58
Qu'elle est belle ta nouvelle bannière ! J'adore les fenêtres de la chapelle éclairées de l'intérieur...
Cela me rappelle ma "toute petite chapelle"
Quant à la neige, je l'aime en montagne et je la déteste en ville. Mais en cela je ne suis pas très originale.
Bisous chère Den
¸¸.•*¨*• ☆
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Den20 décembre 2015 à 19:18
Merci Célestine pour ton commentaire.... Quant à moi, j'ai du retard dans mes lectures..... mais j'arrive..... Difficile cette année de capturer de jolies photos en intérieur.. mais celle-ci a pu l'être car elle est bien éclairée... malheureusement je n'ai pas réalisé cette jolie crèche en bannière.... Et c'est vrai qu'elle rappelle ta "toute petite chapelle"...
Tu as raison, la neige c'est bien sur les hauteurs, à la montagne.. pas en ville.. ou alors derrière la vitre, bien au chaud...allez...
bisous en retour Célestine... et bonne soirée à venir.
Den
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Maria-Lina21 décembre 2015 à 11:49
Bonjour Den, oh que j'aime la neige, ici elle a beaucoup de retard ce qui est bien rare, à chaque fois que nous en avons, le lendemain il pleut et elle disparait, c'est triste... Tes photos sont superbes et wow, ta bannière tout à fait magnifique!!! Bise et bon lundi rayonnant de joie!
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Den21 décembre 2015 à 18:27
Merci Maria-Lina... je pensais que chez vous la neige tenait bien.... mais il est vrai que l'hiver ne fait que commencer... la photo de ma bannière est jolie... je l'aime aussi... bise en ce lundi qui se termine... enfin, la soirée que fait que débuter..
je t'embrasse aussi.
Den
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Denise21 décembre 2015 à 21:08
Bonsoir chère Den, tes photos de neige sont magnifiques et cela me rappelle de belles journées de ski en France... merci pour ce beau texte, je ne connaissais pas.
Je te souhaite une douce soirée avec mes amitiés.
Gros bisous ♥
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Den21 décembre 2015 à 21:43
C'est un montage de photos que j'ai effectué il y a quelques années... la neige est immaculée, magique.... quant à Oliver Sacks je l'ai connu par l'intermédiaire de l'émission de Jean-Claude Ameisen sur France Inter le samedi matin... "sur les épaules de Darwin"... j'aime ses textes, son écriture... ce brillant neurologue-écrivain, curieux, cultivé, sensible, est décédé en août de cette année...il avait 82 ans.. il aura passé une bonne partie de sa vie à travailler sur les mystères du cerveau humain...un grand neurologue britannique c'était...
Bonne soirée ma chère Denise.
De gros bisous rendus.
Den
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alezandro22 décembre 2015 à 21:13
Le seul problème c'est qu'elle se fait rare!
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard