de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Bonne fête Maman !

dimanche 29 mai 2016

*Bonne fête Maman !

Une bonne fête à toutes les mamans

Que la joie et la sérénité soient dans nos coeurs !

Den

*****

10 commentaires:

Denise29 mai 2016 à 10:43
Bonjour chère Den, quel doux billet.
Je te souhaite de tout coeur un doux dimanche de fête des mères et tous mes voeux à toutes les mamans.
Bisous ♥
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Maria-Lina29 mai 2016 à 12:52
Un gros merci, bonne fête à toutes les mamans du ciel et de la terre, gros bisous!
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marine D29 mai 2016 à 15:18
Merci Den je pense toujours aux roses blanches que ma maman aimait chanter mais les tiennes sont superbes et je les reçois volontiers avec grand plaisir, que cette journée te soit douce
Marine
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Célestine ☆29 mai 2016 à 18:54
Mes enfants m'ont adorablement fêtée.
Merci Den pour ce bouquet de pensées positives.
¸¸.•*¨*• ☆
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bizak30 mai 2016 à 15:37
Même en retard d'une journée, je te souhaite Den, une bonne fête des mamans! et puis pourquoi une seule journée, elles qui nous dorlotent toute les journées de l'année. Bisous
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Fifi3 juin 2016 à 13:06
Avec du retard, Bonne fête à toi, Den, maman et grand-maman je crois tout comme moi.
Le plus grand trésor pour une femme d'être cela. Bien-sûr si la vie ne malmène pas trop. Il est bien difficile d'être une bonne maman dans certaines conditions :-(
Bonne fin de semaine !
je t'embrasse
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard