Le soleil se lève sur les tours du temple Angkor Wat - Cambodge, 2009 © Getty / Lucas Schifres
Eclats de passé : A la découverte de l’empire Khmer
Quand je retrouve enfin l’air libre, devant les larges fossés de nénuphars, à l’entrée du pont cyclopéen, le ciel déblayé a repris une limpidité de cristal, et c’est l’instant où commencent à palpiter les étoiles. Au bout de la clairière, réapparue, les Tours du Temple d’Angkor-Vat se dressent très haut ; elles ne sont plus, comme à Midi, pâlies par un excès de Soleil, presque nébuleuses ; d’une netteté violente, à présent, elles découpent à l’emporte-pièce, sur fond d’or vert, leurs silhouettes de tiares à plusieurs rangs de fleurons, et une grande étoile, l’une des premières allumées, scintille au-dessus, magnifiquement… Alors revient chanter en moi la phrase enfantine de jadis : « Au fond des forêts du Siam, j’ai vu l’étoile du soir se lever sur les grandes Ruines d’Angkor. »
Pierre Loti. Un Pèlerin d’Angkor.
(conf. réf. France Inter - Sur les épaules de Darwin -)
Jean-Claude Ameisen
émission du 24 février 2018
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Tu nous fais Angkor rêver avec ce billet Den ! ;-)
RépondreSupprimerQuelle belle description de ce temple mythique.
Mais Pierre Loti est un grand à la plume superbe...
Bisous belle nuit
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... Brillant écrivain et officier de Marine française, grand voyageur, Louis Marie Julien Viaud dit Pierre Loti s'est nourri de ses voyages en exploitant l'exotisme de chaque pays, chaque région qu'il visite, découvre, dans la plupart de ses livres. il devient membre reconnu de l'Académie française pour son oeuvre à partir de 1891. A la fin de sa vie il réalise son rêve d'enfance : visiter les ruines d'Angkor. On est en 1901 : un pèlerinage et également une immense leçon de sagesse.
RépondreSupprimerIl meurt en 1923 après des funérailles nationales.
Un peu oublié, Pierre Loti mérite qu'on redécouvre sa belle plume, de nuit comme de jour.
Merci Célestine pour ta fidélité dans mes allées illuminées chaque fois par ta venue, tes mots.
Douce journée à toi.
Den
Pirre Loti, écrit comme on cisèle des joyaux, il ne laisse personne insensible, comme avec son roman fabuleux: Le pêcheur d'Islande. Cet extrait d'Un Pèlerin d'Angkor, est majestueux, d'une beauté étourdissante. Je ne sais pas comment on peut faire parler son coeur, quand ce sont les yeux, eux qui sont médusés. Vraiment très beau.
RépondreSupprimerMerci chère orpailleuse qui nous déniche et nous ravit avec ces sublimes pépites d'or
littéraires.
Bisous
J'ai lu, j'ai regardé, éblouie; je n'ai qu'un mot: Merci pour ce beau billet!
RépondreSupprimerAnne
Quel beau billet, superbe et wow quelle merveille cette photo, vraiment magnifique! Bisou, bon mardi dans la joie!
RépondreSupprimerEt on voyage en mots et en photo. C'est superbe! Merci Den et belle soirée. Ici, je me calfeutre. Il neige encore. ;-)
RépondreSupprimerBonjour chère Den, merci pour ton merveilleux billet et la photo est magnifique, vraiment très belle.
RépondreSupprimerJe te souhaite de belles fêtes pascales avec mes amitiés.
Gros bisous ♥
Merci Bizak, Anne, Maria-Lina, Dédé, Denise, pour votre passage chez moi et vos marques d'appréciation.
SupprimerJe vous embrasse.
Den