On dirait que chez nous, en Provence, le bon Dieu du ciel soit descendu jusqu'ici, se soit penché au dessus de l'horizon -mon abri- grand ouvert, caressant le silence de sa main qui réchauffe la lumière pour qu'elle brille et enlumine, plus qu'ailleurs les collines qui chantent les grands sOleils, je veux dire les tournesols, comme ceux peints par Van Gogh, que le vent du hasard lorsqu'il souffle et patine la belle ombre, ne procure aucun méfait, et que l'eau goûtue lorsqu'elle ruisselle ou tombe en épaisses perles au coeur des paysages ne provoque aucun dégât ni déluge.
On dirait qu'il a souhaité épargner plus qu'ailleurs, protéger le pays de nos chers poètes, Pagnol ou Giono, et tant d'autres nourris par dame Nature, pour qu'à travers les temps se perpétuent leurs mots, leurs paroles, leur façon bien provençale d'être. Comme si au-delà des mers et des régions, il eut fallu que la Provence soit celle qui attirerait le plus de touristes heureux de profiter de cette douceur éclairante, d'être, si lumineuse.
On dirait...
Et si en ce début de brin d'an, la canicule tarde à étaler sa main trop chaude sur mes nuits et mes jours, j'aime mon pays, ma région et sa palette teintée, la terre fragmentée de mes ancêtres paternels qui désormais reposent, tous, sous la protection majestueuse de la montagne du grand Cezanne, qui a eu tant de mal de son vivant à exister, avant d'être, et celui qui demeure pourtant et à présent, le peintre heureux de la Sainte Victoire, qu'il a si bien croquée, avec chacune de ses couleurs.
Mon papa Justin disait, et je m'en souviens, comme si c'était hier, en parlant de la belle, que l'on pouvait apercevoir et admirer, d'Aix, et de pleins de villages avoisinants, "tiens aujourd'hui elle est rose....elle est grise..... elle est bleutée.... elle a le chapeau".... ce qui signifiait encore autre chose dans cette lecture, que seuls connaissaient les paysans desquels je suis issue, dans cette tranche de terre, une lecture que je n'ai pas eu le temps de décrypter ou lire, le coeur accroché... tant mes immenses yeux d'enfant étaient assoiffés par cette conscience, cette imagination qui ne m'ont jamais abandonnée .... mes yeux voulant posséder déjà cette culture, à cette époque bénie de la Fromentane ou du Château de la Petite Mignarde, mais trop gamine, puisque c'était avant d'entrer au Cours Préparatoire, pour découvrir l'écorce fine des chemins qui agrandirait mon regard, déjà haut et loin.
Tu parles d'or et de thym, ma chère Den, j'aime ma Provence aussi,
RépondreSupprimerLes champs bleus de lavande
à l'aurore des saisons douces
Les moulins pleins de vent
Les villages bruissant
des fifres et des tambours
qui ont bercé mes joies d'enfant.
Merci pour ce dimanche embrassé de fleurs des champs
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Coucou ma chère Den. Quel plaisir de lire tes mots et de sentir le vent de la Provence souffler jusque chez moi. Il est chargé de soleil, de lavande et de thym et préfigure la belle saison à venir. Merci pour ce petit voyage dans les collines que tu connais si bien, où les cigales vont bientôt reprendre leur chant impatient. Bises alpines et belle semaine à toi. Avec plein de bonnes choses!
RépondreSupprimerChaque région a sa beauté, il suffit de regarder. Avec attention, avec passion. Comme tu le fais si bien ici avec ta Provence... J'ai de très jolis souvenirs d'Aix, où j'ai passé un peu de temps, il y a... déjà longtemps!Le week-end fut doux, je te souhaite une semaine à son image :-)
RépondreSupprimerQuelle joie d'avoir la Provence si près de vous! Combien j'adore cette région! Merci pour ce partage. Belle journée. ZaZa
RépondreSupprimerMerci les Âmies pour vos gentils messages.
SupprimerUn beau lundi de Pâques.
Je vous embrasse.
Den