de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: De Faby

mercredi 7 septembre 2022

De Faby

Voilà,

J'ai trouvé mon pseudo

Cela sera Arty

Pourquoi Arty ?

Eh bien parce que mon Art

Est avant tout une Thérapie

Un apaisement

Une bulle réconfortante

C' est le mélange de l'Art Thérapie et Faby comme l'on me nomme souvent affectueusement.

L'Art Thérapie est un pansement

Sur une plaie béante, une souffrance intolérable, une tristesse immense, qui est la perte d'un être cher.

Grâce à cet Art je me sens apaisée, j'utilise les couleurs vives car les couleurs c'est la Vie!

Et rends ainsi honneur à mon cher papa décédé, à travers mes peintures.

Il serait certainement fier de sa fille.

Ce n' est pas le chemin qui est difficile, mais le difficile qui fait le chemin...

Arty

6 Sept 2022

3 commentaires:

Marie8 septembre 2022 à 09:51
Un chemin de couleurs pour que le pinceau efface les ombres de la vie... Cette page me fait penser à un livre que j'aime beaucoup: "Les couleurs de l'oubli" de François Arnold https://booknode.com/les_couleurs_de_loubli_01493624
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marine D17 septembre 2022 à 16:32
On a besoin de couleurs, de sourires, de douceur pour accepter l'innacceptable...
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Den12 octobre 2022 à 18:11
Merci Marie, Marine. Je vous embrasse pour vos pensées en silence qui se faufilent sur la toile au coeur vibrant....
.
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard