de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *J'ai déposé pour vous....

vendredi 21 juillet 2017

*J'ai déposé pour vous....

Je vous offre à nouveau ce billet émis le 21 Juillet 2013

Avec mes amitiés.

Den

J'ai déposé pour vous un panier rempli à ras bord

d'une ribambelles de fleurs colorées sOleil, joyeusement parfumées

au thym, au romarin, aux graines d'âme,

- car je ne vous oublie pas -

mi ombre, mi soleil,

un soupçon,

pour être bien,

seulement,

doucement,

pour ne pas effrayer le vol du bourdon...

...

je reviendrai un peu plus tard

lire vos écritures excellentes à manger et à boire..

installée confortablement à la fraîcheur délicieuse des étoiles..

dans le silence de la nuit riche en émotion,

quand tout repose...

Den

***

8 commentaires:

Dédé21 juillet 2017 à 06:45
Des tournesols! Ma fleur préférée! C'est comme si le soleil posait ses pieds sur la terre et se multipliait en une série de boules de feu. Je les aime depuis toute petite. Merci ma Den pour ce cadeau que tu nous fait. Il sent bon la chaleur et le vent. Ta Provence si belle. Finalement un tournesol, c'est un peu de ton coeur. Bises alpines et belle fin de semaine.
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marine D21 juillet 2017 à 10:19
Profites de la nature Den des superbes fleurs, du jour et de la nuit, merci à toi et gros bisous
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Maria-Lina21 juillet 2017 à 12:58
Tellement beau, superbe!!! Merci pour ce magnifique moment! Bise, bon vendredi dans la joie et la tendresse!
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bizak21 juillet 2017 à 20:36
Quels charmants égards de nous offrir tant de trésors, de fleurs riches en couleurs. Je les prends avec coeur et gaieté et je t'envoie mes amitiés chaleureuses. Bises ravies
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard