de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Sur l'aile pulpeuse.....

mardi 25 juillet 2017

*Sur l'aile pulpeuse.....

Cézanne et son art de la touche à petits points tissés, petites couleurs serrées les unes contre les autres m'a permis de me souvenir d'un article que j'ai écrit l'an dernier, pendant l'été, et que je vous propose de lire à nouveau, en cliquant sur le lien ci-dessous : "sur l'aile pulpeuse".

Sur l aile pulpeuse

Goûtez à cette gourmandise.... autant que mon plaisir a été de l'écrire en mots colorés, en notes en-chantées, comme le Maître aurait pu la peindre cette aile, tout d'abord gourmande, peut-être brutale puis de plus en plus frugale"....

Je vous souhaite une lecture dans le calme d'au jour d'hui, retrouvé, comme vous l'aimerez, qui découvrira, je le sais, d'autres beautés.

Den

*****

21 commentaires:

Françoise25 juillet 2017 à 19:15
Si je peux me permettre, Den, tu devrais indiquer qu'il faut cliquer sur le lien : "Sur l'aile pulpeuse", car rien n'indique qu'il s'agit d'un lien. Ce serait dommage que tes lecteurs ne s'y rendent pas, car il y a là-bas un très beau texte. ♥
Bonne soirée, Den. Je t'embrasse.
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Fifi26 juillet 2017 à 08:26
Beaucoup de retard, Den, dans mes commentaires, en raison d'une connexion intermittente ou plutôt inexistante pendant quelques jours. J'espère que le problème est résolu pour de bon. Je réponds pour commencer à ta question sur le texte de Bobin, je l'ai trouvé ici :
http://www.quecherchezvous.fr/2016/10/vers-le-ciel.danseuses-a-la-barre.html
C'est un site essentiellement dédié à Bobin, tu verras, je pense que tu vas aimer.
Je reviens cet après-midi pour apprécier calmement ton texte. A tout à l'heure.
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bizak26 juillet 2017 à 08:29
En relisant ton poème de l'an passé que j'avais commenté, je te retrouve toujours dans tes mots magnifiques et affriolante de gymnastiques des mots valises comme tu sais les dompter avec charme et poésie. Merci pour ces tendres fleurs qui égaieront ma journée j'en doute pas. Bises multicolores Den.
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Maria-Lina26 juillet 2017 à 13:13
Tout beau, superbe! Merci pour le lien je vais aller y faire mon petit tour! Bise, bon mercredi tout en douceur!
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Fifi26 juillet 2017 à 14:32
Tu as l'art de jouer avec les mots avec élégance et subtilité !
Merci Den ! Belle journée à toi
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Célestine ☆27 juillet 2017 à 01:21
Je me souviens très bien de ton texte qui avait la fraîcheur d'une cascade...
Presque un an jour pour jour...
Merci pour ce joli rappel.
faire revivre un texte, voilà qui me donne une idée chez moi.
je t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
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Chinou27 juillet 2017 à 15:03
Je rentre d'une après midi culturelle balade/conférence/"rendez vous nature" où je suis allée découvrir la biodiversité et les richesses cachées du Causse calcaire et viens ici m'enrichir de ton alpage. Que de complémentarité ! Qui ose dire maintenant que les blogs sont souvent photos, vie privée et rien de plus ? Bonheur pour moi de te lire ! (Petit plus : le lien de ton ancien post qui d'ouvre dans une nouvelle fenêtre. Et oui, tout le monde n'y pense pas !)
Au plaisir
Chinou
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Denise27 juillet 2017 à 15:52
Oups... mes petits mots d'hier ont disparu... Je devais te dire que c'était bien joli et j'ai relu avec plaisir ton autre billet. Merci chère Den.
Bel après-midi et mes bisous ♥
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Mathilde27 juillet 2017 à 19:31
" Contre-temps ...silence ..."
et relecture de tes mots si bien arrangés ...
Tu as si bien compris les esprits de la montagne
Le t' embrasse denise
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Mathilde27 juillet 2017 à 19:32
Je voulais dire Den bien sur ...:-)
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard