*Les bâtisses annexes ont disparu....
A Dardet, de l'habitation principale elle-même, il ne reste que l'essentiel.
Les bâtisses annexes ont disparu.
Les rues vides de toute humanité paraissent plus longues, quoi qu'envahies par de hautes herbes.
Cette destruction partielle et ces vides donnent au hameau un aspect pitoyablement triste, comme la mort.
Une allure de chose abandonnée, et c'est bien là le visage morne et mutilé des villages laissés pour compte.
Auxquels on a renoncé.
A Dardet ou à l'Alibert, ou à Patane, la vie s'est arrêtée un jour..
Le 13 mai 1986.
C'est indiqué d'une croix sur l'Almanach des Postes, accroché au mur par une punaise.
A Dardet. Albin l'a dit.
Ceux qui sont partis n'ont guère songé au désastre qu'ils occasionneraient.
Ils se sont mis en marche vers des sites ignorés ou attractifs, vers des villes prometteuses, vers les basses terres, plus riches, ou vers l'inconnu et ce qu'il contient en lui d'espoirs et de désirs renouvelés.
Mirages.
Les terres arables glissent le long des pentes sans cesse poussées par le soc creusant les sillons.
Il faut la remonter cette terre grasse à la bonne saison de bas en haut. Elle est rare et elle est mince, et nul ne doit en laisser perdre la plus petite parcelle. Miroirs.
Mais les autres, à l'esprit d'indépendance, ceux qui ne renoncent jamais, ceux qui poursuivent leur vie si difficile soit-elle, dans ce cadre amoindri, dévasté par la solitude, pensent malgré eux au passé, aux traditions plus vieilles que leurs souvenirs à l'histoire, comme Albin, en bas dans la ville de l'Espine.
L'histoire...
Den
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C'et touchant ces photos, ce texte. Il y a sur Flickr, un album tout entier consacré aux ruines et lieux abandonnés. ET on le regarde avec un air affreusement triste.......Bises, Den!! La vie peut renaître partout, en tout lieu, dans chaque cœur.
RépondreSupprimerBonjour douce Den, que c'est beau et triste à la fois... Bisou, bon lundi tout en douceur et dans la joie!
RépondreSupprimerBonjour chère Den, ton billet me touche beaucoup, c'est tellement triste de rencontrer un village où il ne reste que des pierres et des herbes et se dire... avant, il y avait de la vie!
RépondreSupprimerJe te souhaite un bel après-midi avec mes bisous ♥
Il est triste de laisser un village, un lieu sans ses habitants! S'il finit de perdre ses âmes, il perdra assurément son Âme.
RépondreSupprimerJ'espère qu'il reprendra son souffle, ce village
Bisous Den
merci Anne, Maria-Lina, bizak, Denise, Marine, Françoise, pour vos mots... non malheureusement ce village n'a pas survécu aux départs, il ne prend vie que l'été grâce au tourisme local.
SupprimerBonne soirée.
Je vous embrasse.
Den
Quand on prend soin de la terre elle sait nous le rendre mais c'est un travail rude et lent. qui ne nourrit pas toujours son homme... Pourtant dans les villes on peut vivre très chichement aussi...
RépondreSupprimerBisous Den
C'est vrai que certains villages ont été désertés, et comme c'est triste de voir toutes ces maisons abandonnées, et qui se laissent envahir dorénavant par les broussailles...
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