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Il existe une contrée montagneuse de l'Ancienne Grèce dans le péloponèse, habitée par une population de pasteurs.
Elle porte le nom d'Arcadie...
Les poètes, jadis, avaient fait de cette région le séjour de l'innocence et du bonheur, dans ces paysages ô combien bucoliques...
Mes jardins secrets d'Arcadie...
... le temps suspendu......
.... L'aparté.........
Je tâtonne encore, j'hésite quant au titre de mon roman.
Je regarde le tableau des "Bergers d'Arcadie", un des chefs-d'oeuvre de Poussin peint en 1639 ; des bergers réunis devant une tombe de pasteurs y déchiffrent une inscription latine.
"Et ego in Arcadia".
"Et moi aussi en Arcadie", c'est-à-dire, "moi aussi, j'ai vécu en Arcadie".
Ce tableau est une allusion à la fragilité du bonheur, une allusion proverbiale.
Tout un programme...
Je rêve....
Mon roman dans l'absolu, se situerait là, en Grèce, mais en réalité, l'histoire se déroule dans une région que je connais parfaitement, que j'aime, puisque j'y suis née. Une bonne raison me direz-vous, mais ce n'est pas la seule.
Leurs ciels se confondent, car à force d'être bleus, ils finissent pas en être gris.
C'est le pays de Pagnol, de Giono, de l'olivier, du thym, du romarin, de la farigoulette, de la lavande, des senteurs odoriférantes.
La Provence, quoi !
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Suivez-moi, je vous montrerai le chemin à travers ces pages...
Je vous ferai découvrir les petits sentiers où personne ne va ; vous emmagasinerez dans vos narines des parfums que vous ignorez.
Vous verrez des couleurs à nulle part égales.
Je vous ferai aimer ce pays cher à mon coeur.
Ici, j'y ai mes racines...
Mes jardins secrets d'Arcadie...
....... le temps suspendu.....
..... l'aparté...
J'hésite encore.......
Den
juin 1982
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Le titre d'un roman ... ce n'est pas simple.
RépondreSupprimerIl peut venir doucement, naturellement, tout au long de son écriture.
Pour ma part, je ne le trouve qu'à la fin.
Un beau projet toujours qui s'inscrit dans le temps et s'habillant de patience.
Alors, bon courage.
Un livre qui en définitive n'a pas abouti..... c'était il y a pas mal d'années... depuis j'ai trouvé, peut-être, une autre façon de me dire, de me raconter, de raconter.... c'est en faisant un immense vide dans mes affaires... il le faut à certaines époques de sa vie..... que je suis tombée sur des écrits - il y a longtemps - où je ne me suis pas toujours reconnue.... mais quelques fois étonnée .....
Supprimerquant au titre, tu as raison, letienne, il n'arrive, le plus souvent qu'en fin de rédaction....
Merci pour ta fidélité dans les allées de mes mots et mes images.
Douce semaine.
C'est avec grand bonheur que je te suivrai. J'aime la Grèce, j'aime ton pays et j'aime ta plume.
RépondreSupprimerMerci Chinou.
SupprimerVolontiers !
belle semaine.