de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *En vert et contre tout !

lundi 24 mars 2025

*En vert et contre tout !

Si belle aurore boréale transmise de Suède il y a deux jours.

Merci Sandrine pour cette magie verte qui danse dans le ciel nocturne...

La tête est dans les étoiles

Douce semaine à vous.

Den

***

12 commentaires:

chinou24 mars 2025 à 15:03
Un rêve !
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Plumes d'Anges24 mars 2025 à 16:18
Si même le ciel s'habille de vert, c'est que le printemps est vraiment là... Un doux présage, merci Den, belle soirée à toi. brigitte
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Célestine ☆24 mars 2025 à 16:56
Le vert...la couleur de l'espoir. C'est celle que j'ai choisie pour mon mariage...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Dédé24 mars 2025 à 17:59
C'est magnifique! Je rêve d'en voir en vrai. Là-haut, tout au Nord. Bises alpines et belle semaine.
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Den25 mars 2025 à 13:43
C'est possible d'en voir Dédé. Chez nous il y a quelques mois... sous un ciel magnifique ...une aurore boréale d'un rose sorti tout droit de la palette du peintre Paul Cezanne, au-dessus de la montagne Sainte Victoire...
et celle-ci arrivée de Suède, photographiée après 12 h d'avion par Sandrine.
Un accueil lumineux incroyable, pour son retour, sous une si belle clarté boréale !
Merci à toi.
bise de Provence....
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Marie26 mars 2025 à 15:14
Une jolie danse de voilage vert...C'est vraiment beau
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letienne26 mars 2025 à 22:55
Jamais eu le courage de les guetter...
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard