dimanche 25 novembre 2012

*Du camp, le 27 janvier 1917 - 7 h du soir....


du 27 janvier 1917 - 7 h du soir
de Léon du camp.

"L'amour brûle tout ainsi qu'un éclair, seul un doux baiser apaise la chair"

Bien chère petite Juliette chérie, bien chers petits enfants bien aimés.

"Deux mots pour vous donner de mes nouvelles, bonnes pour le moment, et croire que la présente vous trouvera tous en parfaite santé.

Aujourd'hui, je n'ai pas reçu de lettres ; il n'y en avait presque pas pour la Compagnie; X.. languit d'en recevoir de sa femme. Je crois que depuis qu'il est arrivé, il n'a reçu qu'une lettre d'elle et une de son petit.
Le temps est toujours très froid, il gèle tous les jours... on se dirait de marcher sur du ciment. Ce n'est pas la température du Midi...

Embrasse bien nos chers petits anges pour moi, en attendant d'aller vous embrasser de bien près.

Doux baisers sur tes lèvres roses.
Bien des compliments aux parents.
Léon ta moitié qui vous adore du fond du coeur".




2 commentaires:

  1. Les sentiments semblaient tellement plus nobles, plus profonds à l'époque, on écrivait à la main son amour, on était dans la vie, la vraie, celle qui connaissait le risque et la peur de partir à la guerre, on allait à l'essentiel ...

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    1. La découverte de ces correspondances personnelles m'a permis de percevoir Léon tout autre de ce que je croyais connaître de lui, lorsque j'avais dix ans..
      les mots transcrits étaient beaux, sincères, on allait à l'essentiel, simplement, sans fioriture.... tu imagines, en 1917 - 1918 - 1919.... !
      presque un siècle.

      Merci Veronica pour tes commentaires toujours fort agréables.
      Bonne soirée.

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Par Den :
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