Par ce matin frileux qui effleure ma joue, et me plonge à nouveau dans des rêves inaccessibles.. dans un espace entre deux chemins, dans l'infinitude profonde, pénétrante, caverneuse, sépulcrale d'une voix rauque, j'entre, immense, dans un état de flottement ambiant..
Ici et là-bas, ballottée, brimbalée, bringuebalée... j'erre...
Comment exprimer par des mots rutilants qui expliqueraient à ma place le pourquoi des choses,
quand tout autour de soi mystérieusement se désorganise et s'organise à nouveau.
Quand le souffle chaud et caressant du vent tortille les voiles ; quand il pleuvra encore sur nos coeurs...
J'attends. J'ai attendu.
Pourquoi est-il si difficile de dire "je t'aime", se quitter et pas toujours se retrouver.
Et le téléphone diantre ? à quoi sert-il ?
- "Comment vas-tu" ?
... Une main que l'on serre, que l'on étreint.
Une épaule que l'on entoure d'un soin attentif.
-"tu me manques".. ton absence m'est douloureuse.
Pourquoi est-il si difficile de dire "je t'aime", se quitter et pas toujours se retrouver.
Et le téléphone diantre ? à quoi sert-il ?
- "Comment vas-tu" ?
... Une main que l'on serre, que l'on étreint.
Une épaule que l'on entoure d'un soin attentif.
-"tu me manques".. ton absence m'est douloureuse.
Et une délicate attention est venue me sauver de la virulence de la grippe.
Gabriel a deux mois aujourd'hui !
Sauvée, suis repartie pour un tour..
Mon coeur est heureux et rayonne !
Mon coeur est heureux et rayonne !
Den
oh chère Den, comme émue de te lire !
RépondreSupprimerLe contraste saisissant entre tes mots, t'aime haut désarroi, ce questionnement, "flottement, incertitude" qui semble en attente, douloureux et la magie si évidente si lumineuse si naturelle et palpable de l'enfant, de l'Amour, bienheureux, si beau, si présent, si chéri ! Quel bel ange oui de deux mois !
Pourtant je sais comme il est difficile pour certains de dire "je t'aime" tant l'éducation, la pudeur, les habitudes sont prégnantes ...
Je te caresse d'amitié, je t'offre m'âme hein pour que ton coeur se réchauffe les jours de manque ou d'incertitude, les jours qu'on dirait "d'oubli" de silence pesant, que l'on connaît tous quand on voudrait ces jours-mêmes démonstration, juste un geste, un coup de fil, un "je pense à toi" ...
Mais j'apprends qu"une délicate attention " est arrivée, inattendue, que tu es sauvée, je m'en réjouis pour toi ...
Tendresse
Je relis ton titre "étrangement heureuse " ... le bonheur vient là et quand on ne s'y attend pas ? surprise de la vie qui vous vient comme ça, surtout quand les jours sont moroses ou sombres, ou chargés de questions, l'espace d'un instant ... et je repense au cadeau de notre douce Mathilde ", historienne de vie, conteuse pleine de charme, esthète au goût sûr, au coeur tendre ...
RépondreSupprimerJe suis heureuse de vous sentir toutes deux un peu comme des passeuses ( cf mon billet ) lumineuses et tendres, sages et riches et douces que j'ai croisées sur la toile, suivies et aimées ...
Tiens voilà Fifi, comme ça me fait plaisir !
Tu sais, Veronica, quelquefois..., soit, de temps en temps, ou parfois seulement, des mots pressés d'être écrits sur la page dépassent la pensée... étrangement heureuse, car toujours étonnée du bonheur, là dans un jour gris, fatigué, rempli de morosité, de questionnements métaphysiques.. c'est vrai que grâce à Mathilde notre conteuse magnifique , "historienne de vie", j'ai reçu une grande preuve d'amitié en hommage à ma maman dans son très beau billet... merci à toi d'avoir permis la rencontre entre nous toutes... notre liane aimée.. Fifi a eu la gentillesse de venir elle aussi se promener dans les allées de mes mots..
SupprimerJe l'en remercie.
Je t'embrasse chère Veronica.
merci à toi de si bien nous suivre et nous aimer comme une mère veilleuse, ou comme une grande soeur attentive .
Merci Chère Veronica pour ta promptitude à répondre à la plus petite émotion... merci pour ton ned, t'âme hein tant due..... ce n'est rien qu'un instant de lassitude causée par la grippe persistante, tu connais ! mais je vais mieux.. d'une part, Gabriel a deux mois, c'est une merveille.. suis tellement passionnée, tellement entière..
RépondreSupprimermerci pour ta caresse d'amitié.
Je t'en brasse.
Merci du fond de mon coeur.
Par delà nos âges peut-être, on se ressemble sans doute, elle, toi émoi ...et c'est beau je trouve ...Vous êtes deux belles femmes d'âme ...
SupprimerMerci à vous, c'est chez notre historienne de vie que j'ai trouvé ton chemin tu sais, c'est elle qui a permis notre belle rencontre à nous aussi ... j'aime ces douces âmes qui se croisent ... suis tellement passionnée tellement entière tu le devines n'est-ce pas ! Je suis si fière que vous soyez parmi mes lianes aimées !
Ah la vilaine grippe qui nous fait tout voir en noir, oh oui je connais ! qu'elle s'éloigne !
Belle d'âme tu es aussi, dame de coeur rencontrée sur la tuelle où l'auge récipiendaire, où la gamatte reçoivent le mortier qui aime la bâtisse rit, et le goût de créer, pour hisser haut les ans du hit des masses sont entièrement passions nées. Heureuse que tu aimes tes lianes douces choisies non alambiquées qui se croisent ici et là, pas hautaines pour un sou, simples comme un bon jour, soeurs siamoises d'âge a voix zinant copies et collées femmes, (femme) à la belle d'âme tu es aussi Servanne-Veronica du Jardin d'Aime-Haut, avons, (a), trouvé chemin de rencontre croisée.
SupprimerJ'ai laissé derrière moi la grippe accrochée à la patère, et j'ai refermé l'huis de la porte à double tour. Na ! disparue la grippe !
bonne nuit... !
Bonjour Den,
RépondreSupprimerJe souhaite que cette grippe te laisse enfin plus sereine
(depuis dimanche j'ai une migraine à couper au couteau, alors je me suis sauvée des pensées négatives par l'humour)
Mais revenons à ton beau billet, j'ai envie de te dire en le lisant
L'amour est un récit dont l'encre est le sentiment.On est à la fois le personnage et l'écrivain.
Je comprends tes mots, j'aime cette image
"Quand le souffle chaud et caressant du vent tortille les voiles ; quand il pleuvra encore sur nos coeurs..."
je t'embrasse et te serre affectueusement dans me bras.
Merci Chère Elisanne : tes mots colorés ont ensoleillé mon après-midi frileux "l'amour est un récit dont l'encre est le sentiment"..
SupprimerComment vas-tu, toi ?
La grippe semble s'éloigner .. mais elle a été rude...
As-tu pu maîtriser ta migraine ? Je l'espère.
Je t'embrasse très fort de ma Provence, grelottante !!!
Une grippe arrosée d' un coup de blues de fin d' hiver et te voilà un peu nageant entre deux eaux...:-((
RépondreSupprimerPas très confortable je te l' accorde...
Mais après ce passage difficile du cap Horn...te voilà remontant la pente avec le meilleur des médicaments , ce petit ange de Gabriel
J' ai cherché la signification de son prénom..qui vient de l' hébreu et qui veut dire " Dieu est ma force "...
Donc , je suis tranquille tu as ce qu' il te faut à portée de la main..:-))
Pour le reste , Véronica et toi me faites monter le rose aux joues...il ne faut pas trop en mettre cela ne fait pas joli..mais ça tombe bien j' étais fatiguée et pâlotte ...me voilà donc ravigotée...:-))
Allez , courage le printemps n' est pas loin...de tout plein coeur je t' embrasse
Il faut se le dire :
Vous êtes formidables, mes amies ! vous m'avez permis de me remettre sur pieds... votre gentillesse, vos attentions respectives..
RépondreSupprimertoi, ma chère Mathilde, tu me fais rire.. une grippe arrosée d'antibiotiques, et je voguais entre deux O.. et me revoilou... pour le reste te concernant... c'est normal.. tu es unique Mathilde, notre belle conteuse ; le rose aux joues te va bien... le printemps est un peu loin.. mais il est, grâce à vous, ce soir dans mon coeur.
Je vous embrasse, Veronica, Mathilde, Elisanne..
Merci à vous.
Oh... C'est bien doux de venir ici, lire une peu de nos états d'âme un peu bousculés, chahutés parfois, imprévisibles, capricieux aussi
RépondreSupprimermais parfois si puissants de légèreté heureuse.
Je me joins au club des "mal-fichues", j'ai la face pleine de sons sourds et de coups de poings taquins qui me font l'heure toute embuée.
Nous sommes deux, dans la maison, à grogner et tourner en rond, seul le chien reste civilisé, saluant d'un clin d'oeil malacieux chacun de nos étérnuements.
L'humeur a elle, des détours plus discrets,
même sans larme, elle sait nous égarer là où l'élan se perd et le sourire s'éteind.
Je ne sais pas jouer des mots comme Véronica et vous savez le faire
mais je devine que vous avez là, toutes deux, de quoi refaire chacune des partitions des jours
et donner aux accords les plus fragiles, la puissante harmonie de vos fantaisies aussi talentueuses qu'heureuses.
Vos échanges ont parfois l'allure d'une impro que Les musiciens de blues ou de jazz
mettent en notes pour mieux raconter le gris ou le bleu des heures...
Mathilde... ? Hum... Je l'imaginerais bien, discrète derrière sa harpe,
tricotant de longs arpèges tout en nuances heureuses...
Aurais-je abusé du sirop ?
Faut toujours se méfier de ces remèdes anciens,
ils ont dans leur flacon des ivresses trompeuses !
Je vous laisse, toute offerte à Gabriel,
je devine combien ces p'tits bouts de cheveux et ce sourire confiant chavire votre palpitant,
à ces belles heures partagées ...
Tout cordialement,
Lydaine.
Tu nous manquais Lydaine, et je te rajoute, avec grand plaisir, non pas parce que tu es "mal fichue" - tu n'as pas échappée à la grippe saisonnière.. dure, dure cette année, toute embuée, mais parce que tu es toi et que tes mots sont pleins d'images sages, ou plus légères, tes mots sont les tiens, et si reconnaissables ; je les aime tant écrits le long de tes billets ou de tes pages !
Supprimerje te rajoute donc, Chère Lydaine, au trio ami, formé de Veronica, Mathilde, Elisanne, émue par vous, et nos splendides heures de partage .
Bisous du soir.
Oui, c'est beau et on est bien chez toi, Den, merci.
RépondreSupprimerBisous en partage.
Heureuse chères amies d'ouvrir pour vous une page accueillante !
RépondreSupprimerbisous partagés avec plaisir !