de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Schubert - 4 Impromptus, D. 899 / Op. 90 (Maria João Pires)

samedi 28 juillet 2018

Schubert - 4 Impromptus, D. 899 / Op. 90 (Maria João Pires)

Un doux week-end.

Den

*****

4 commentaires:

Maria-Lina29 juillet 2018 à 12:33
Merci pour ce beau moment musical chère Den! Bise, bon dimanche tout doux!
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Den29 juillet 2018 à 15:22
Au cœur de la Ville d’Arles, dans l’écrin historique du Théâtre Antique, Contemplation propose ce soir une rencontre inédite entre musique et méditation par un dialogue entre le moine bouddhiste Matthieu Ricard et la pianiste Maria-João Pires, qui interprétera des Partitas de Bach. Cette soirée exceptionnelle prolonge l’exposition des photographies de Matthieu Ricard dans un pavillon en bambou de 1000m2 installé au bord du Rhône et spécialement créé par l’architecte colombien Simon Velez.

CONTEMPLATION fait partie de la programmation associée des Rencontres 2018 de la Photographie d’Arles.

Maria João Pires Piano
Matthieu Ricard Récitant

“CONTEMPLATION - Art de la Fugue et Art de la méditation”
à 20 h 30

Merci Maria-Lina...
Bon après-midi, caniculaire en Provence. 32° sur le balcon à l'ombre - 30° à l'intérieur...
BISOU.

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Célestine ☆29 juillet 2018 à 19:46
Splendide intermède musical, Den.
Merveilleux.
Merci beaucoup, je t'embrasse fort
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard