*Etrangement heureuse !
Par
ce matin frileux qui effleure ma joue, et me plonge à nouveau dans
des rêves inaccessibles.. dans un espace entre deux chemins,
dans l'infinitude profonde, pénétrante, caverneuse, sépulcrale
d'une voix rauque, j'entre, immense, dans un état de flottement
ambiant..
Ici
et là-bas, ballottée, brimbalée, bringuebalée... j'erre...
Comment
exprimer par des mots rutilants qui expliqueraient à ma place
le pourquoi des choses,
quand
tout autour de soi mystérieusement se désorganise et s'organise à
nouveau.
Quand
le souffle chaud et caressant du vent tortille les voiles ; quand il
pleuvra encore sur nos coeurs...
J'attends.
J'ai attendu.
Pourquoi est-il si difficile de dire "je t'aime", se quitter et pas toujours se retrouver.
Et le téléphone diantre ? à quoi sert-il ?
- "Comment vas-tu" ?
... Une main que l'on serre, que l'on étreint.
Une épaule que l'on entoure d'un soin attentif.
-"tu me manques".. ton absence m'est douloureuse.
Pourquoi est-il si difficile de dire "je t'aime", se quitter et pas toujours se retrouver.
Et le téléphone diantre ? à quoi sert-il ?
- "Comment vas-tu" ?
... Une main que l'on serre, que l'on étreint.
Une épaule que l'on entoure d'un soin attentif.
-"tu me manques".. ton absence m'est douloureuse.
Den
*****
Le manque de quelqu'un est celui qui est le plus difficile à vivre. Mais parfois, le soleil qui se lève, la pluie qui tombe et une fleur qui s'offre font que la vie vaut toujours la peine d'être vécue. Bises jurassiennes.
RépondreSupprimerLe vide laissé par l'absence se comble difficilement, puis comme par miracle un jaillissement remplit de nouveau cet espace et la vie revient peu à peu et nous offre sa douceur.
SupprimerMerci Dédé pour tes mots.
Bisous de la nuit.
Je disais ce matin même à quelqu'une autre, le temps seul, l'attente et la patience finissent par transformer le manque douloureux en douceur lumineuse... On se réconcilie avec la vie, et quoi de mieux, puisqu'il faut vivre!
RépondreSupprimerOui le temps, La Baladine, arrange bien les choses et métamorphose en beauté douce ce que l'on ressentait comme lourd et sensible.... merci pour tes mots, ta lecture.
SupprimerL'absence est toujours douloureuse
RépondreSupprimerMerci Marie... cette absence-là me fait penser à la belle chanson de Jean-Jacques Golman : https://youtu.be/RFfeUFQaIWk
Supprimer"Le tango lent de ton sang dans mes veines... J'entends battre ta vie plus que la mienne ! Quand la nuit rapproche ceux qui sont loin, Un matin prend ma place et je m'éteins Nulle envie, nulle pensée pour personne... L'absence à tout prix, que l'on me pardonne, Quand on n'est même plus la moitié d'un, Comme un billet déchiré ne vaut rien... Les saisons ne sont plus que de passage. Les couleurs ont déserté mes images. Je reverrai tout quand tu seras là. Je repeindrai tout quand tu reviendras. Je reverrai tout quand tu seras là. Je repeindrai tout quand tu reviendras"
Merci.
Jean-Jacques Goldman, bien sûr !
SupprimerC'est toujours tellement long... et jamais en ligne continue ; on se redresse, on retombe, mais moins bas, et on se redresse, et on retombe, etc.
RépondreSupprimerLa traduction du manque ne choisit pas son expression. Elle exprime et ressent, et le lecteur au bout de la ligne peut éprouver peu ou pas l'écho des mots la profondeur de la souffrance si elle est dite... en haut, en bas, et finalement en haut, car le soleil sera toujours là après la pluie.
SupprimerMerci Bonheur du Jour.