lundi 5 novembre 2018

*Etrangement heureuse.




Feuille De Chêne, Chêne, Moteur, Jeunes

 

 

*Etrangement heureuse !



Par ce matin frileux qui effleure ma joue, et me plonge à nouveau dans des rêves inaccessibles.. dans un espace entre deux  chemins, dans l'infinitude profonde, pénétrante, caverneuse, sépulcrale d'une voix rauque, j'entre, immense, dans un état de flottement  ambiant..

 Ici et là-bas, ballottée, brimbalée, bringuebalée... j'erre...

Comment exprimer par des mots  rutilants qui expliqueraient à ma place le pourquoi des choses,
quand tout autour de soi mystérieusement se désorganise et s'organise à nouveau.
Quand le souffle chaud et caressant du vent tortille les voiles ; quand il pleuvra encore sur nos coeurs...

J'attends. J'ai attendu.

Pourquoi est-il si difficile de dire "je t'aime", se quitter et pas toujours se retrouver.

Et le téléphone diantre ? à quoi sert-il  ?

- "Comment vas-tu" ?

... Une main que l'on serre, que l'on étreint.

Une épaule que l'on entoure d'un soin attentif.

-"tu me manques".. ton absence m'est douloureuse.

Den

*****

9 commentaires:

  1. Le manque de quelqu'un est celui qui est le plus difficile à vivre. Mais parfois, le soleil qui se lève, la pluie qui tombe et une fleur qui s'offre font que la vie vaut toujours la peine d'être vécue. Bises jurassiennes.

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    1. Le vide laissé par l'absence se comble difficilement, puis comme par miracle un jaillissement remplit de nouveau cet espace et la vie revient peu à peu et nous offre sa douceur.
      Merci Dédé pour tes mots.
      Bisous de la nuit.

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  2. Je disais ce matin même à quelqu'une autre, le temps seul, l'attente et la patience finissent par transformer le manque douloureux en douceur lumineuse... On se réconcilie avec la vie, et quoi de mieux, puisqu'il faut vivre!

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    1. Oui le temps, La Baladine, arrange bien les choses et métamorphose en beauté douce ce que l'on ressentait comme lourd et sensible.... merci pour tes mots, ta lecture.

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  3. L'absence est toujours douloureuse

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    1. Merci Marie... cette absence-là me fait penser à la belle chanson de Jean-Jacques Golman : https://youtu.be/RFfeUFQaIWk

      "Le tango lent de ton sang dans mes veines... J'entends battre ta vie plus que la mienne ! Quand la nuit rapproche ceux qui sont loin, Un matin prend ma place et je m'éteins Nulle envie, nulle pensée pour personne... L'absence à tout prix, que l'on me pardonne, Quand on n'est même plus la moitié d'un, Comme un billet déchiré ne vaut rien... Les saisons ne sont plus que de passage. Les couleurs ont déserté mes images. Je reverrai tout quand tu seras là. Je repeindrai tout quand tu reviendras. Je reverrai tout quand tu seras là. Je repeindrai tout quand tu reviendras"

      Merci.

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    2. Jean-Jacques Goldman, bien sûr !

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  4. C'est toujours tellement long... et jamais en ligne continue ; on se redresse, on retombe, mais moins bas, et on se redresse, et on retombe, etc.

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    1. La traduction du manque ne choisit pas son expression. Elle exprime et ressent, et le lecteur au bout de la ligne peut éprouver peu ou pas l'écho des mots la profondeur de la souffrance si elle est dite... en haut, en bas, et finalement en haut, car le soleil sera toujours là après la pluie.
      Merci Bonheur du Jour.

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Par Den :
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