"Tu es né poussière et tu redeviendras poussière"
Tu t'en ai souvenu
Petite poussière d'étoile au chant entonné qui détiens la clef, son secret,
Tu l'auras, demain,
Dans la force créatrice et dans la cendre
Le sourire apaisé dès l'aurore
Semence au pollen des fleurs tressées
Dentelées.
J'aime croire aux fumées aux nuages
A l'enivrement qui mêle l'extra-ordinaire et rend repus
Les voyages
Qui prolongeraient mon regard traversé de solitude
Plus haut que le lointain
Douceur
Au-delà du tout entier.
Tu t'es éloigné de notre vie qui médite dans tes pas
En franchissant une sortie
Une porte, tes mots enchanteurs
Qui accèdent sans lianes vers un ailleurs
Que je conserve pour deux-mains sans voile.
A la sortie, une autre entrée raconte
Une berge croisée et son fil, l'infini
Où tu t'ai introduit, tu te souviens ?
En jeune initié de l'essence-ciel
Tu as franchi le rideau de feu
Du profane au sacré
Séparé
D'un monde à un autre, son ode, son mode,
Transformé, tatoué,
Tu as changé de niveau,
Différent, autre,
Mais toujours le m'aime au teint chaud
Métamorphosé
Tu as traversé la nuit qui délave l'ombrée en nid sOleil
Comme un retour au sein maternel
De façon plus ample
En un corps glorieux en chair aimante
Dans la nuit cosmique
Tu es né en un être nouveau
Vivant toujours dans le monde ancien nôtre
Sur le chemin
Auquel tu ne cesses d'appartenir
Toi que nous faisons vivre à travers nos silences éphémères,
Pour l'éternité formée dans le temps qui se prélasse
Dans le jardin du souvenir
Dans un envol sa magie sous le vent
Dans la rondeur d'un tourne-soleil
Devenu archer preste qui vise haut
Sur les lignes du ciel.
Den
Comment te dire? Sinon que c'est à la fois mystérieux, beau, spirituel, poétique.
RépondreSupprimerchère Den, je t'embrasse pour ce bel hommage!
Sûrement tout à la fois... merci Anne pour tes mots toujours bienveillants.
RépondreSupprimerUn doux après-midi.
Je t'embrasse...
Un texte émouvant, poétique qui cueille dans la poussière des étoiles d'amour au-delà de l'absence dans une présence impalpable...
RépondreSupprimer"J'aime croire aux fumées aux nuages
A l'enivrement qui mêle l'extra-ordinaire et rend repus
Les voyages
Qui prolongeraient mon regard traversé de solitude
Plus haut que le lointain
Douceur
Au-delà du tout entier."
Merci Marie de lire entre les lignes l'émotion dans l'absence de ceux qui sont partis vers les étoiles...
Supprimerdouce après-midi à toi.
C'est très beau Den, nos absents ont traversé la nuit et dévasté la nôtre, ils nous manqueront toute notre vie, terriblement
RépondreSupprimerLe temps apaise, l'on dit... mais si peu, je crois ! le manque est toujours là même s'il s'estompe ...
Supprimermerci à toi Marine.
Bisous et mon amitié.
Mon Dieu....... chère MAMY DEN... Que d'émotions à te lire, moi qui suit d'une sensibilité extrême j'en ai eu les larmes aux yeux. Mais pour PAPY BER quelle immense tristesse partir de cette façon la j'ai encore peine à y croire.
RépondreSupprimerMerci Y.
SupprimerMerci pour ton empathie ta sensibilité qui ne datent pas d'hier que je reconnais bien ici !
bon week-end à toi.
Je t'embrasse.