samedi 23 janvier 2021

*Poussière

 


 

"Tu es né poussière et tu redeviendras poussière"

 

Tu t'en ai souvenu

Petite poussière d'étoile au chant entonné qui détiens la clef, son secret,

Tu l'auras, demain,

Dans la force créatrice et dans la cendre

Le sourire apaisé dès l'aurore

Semence au pollen des fleurs tressées

Dentelées.

 

J'aime croire aux fumées aux nuages

A l'enivrement qui mêle l'extra-ordinaire et rend repus

Les voyages

Qui prolongeraient mon regard traversé de solitude

Plus haut que le lointain 

Douceur

Au-delà du tout entier.

 

Tu t'es éloigné de notre vie qui médite dans tes pas

En franchissant une sortie

Une porte, tes mots enchanteurs 

Qui accèdent sans lianes vers un ailleurs

Que je conserve pour deux-mains sans voile.

 A la sortie, une autre entrée raconte

Une  berge croisée et son fil, l'infini

Où tu t'ai introduit, tu te souviens ?

En jeune initié de l'essence-ciel

Tu as franchi le rideau de feu

Du profane au sacré

Séparé

D'un monde à un autre, son ode, son mode,

Transformé, tatoué,

Tu as changé de niveau,

Différent, autre,

Mais toujours le m'aime au teint chaud

Métamorphosé

Tu as traversé la nuit qui délave l'ombrée en nid sOleil

Comme un retour au sein maternel

De façon plus ample

En un corps glorieux en chair aimante

Dans la nuit cosmique

Tu es né en un être nouveau

Vivant toujours dans le monde ancien nôtre

Sur le chemin

Auquel tu ne cesses d'appartenir

Toi que nous faisons vivre à travers nos silences éphémères,

Pour l'éternité  formée dans le temps qui se prélasse

Dans le jardin du souvenir

Dans un envol sa magie sous le vent

Dans la rondeur d'un tourne-soleil

Devenu archer preste qui   vise haut

Sur les lignes du ciel.

 

Den

 

 

 

8 commentaires:

  1. Comment te dire? Sinon que c'est à la fois mystérieux, beau, spirituel, poétique.
    chère Den, je t'embrasse pour ce bel hommage!

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  2. Sûrement tout à la fois... merci Anne pour tes mots toujours bienveillants.
    Un doux après-midi.
    Je t'embrasse...

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  3. Un texte émouvant, poétique qui cueille dans la poussière des étoiles d'amour au-delà de l'absence dans une présence impalpable...
    "J'aime croire aux fumées aux nuages

    A l'enivrement qui mêle l'extra-ordinaire et rend repus

    Les voyages

    Qui prolongeraient mon regard traversé de solitude

    Plus haut que le lointain

    Douceur

    Au-delà du tout entier."

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    1. Merci Marie de lire entre les lignes l'émotion dans l'absence de ceux qui sont partis vers les étoiles...
      douce après-midi à toi.

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  4. C'est très beau Den, nos absents ont traversé la nuit et dévasté la nôtre, ils nous manqueront toute notre vie, terriblement

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    1. Le temps apaise, l'on dit... mais si peu, je crois ! le manque est toujours là même s'il s'estompe ...
      merci à toi Marine.
      Bisous et mon amitié.

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  5. Mon Dieu....... chère MAMY DEN... Que d'émotions à te lire, moi qui suit d'une sensibilité extrême j'en ai eu les larmes aux yeux. Mais pour PAPY BER quelle immense tristesse partir de cette façon la j'ai encore peine à y croire.

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    1. Merci Y.
      Merci pour ton empathie ta sensibilité qui ne datent pas d'hier que je reconnais bien ici !
      bon week-end à toi.
      Je t'embrasse.

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Par Den :
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