LES JONQUILLES
J’errais solitaire nuage,
Qui vogue haut sur monts et vaux,
Quand d’un coup je vis une foule,
Un essaim de jonquilles d’or ;
Le long du lac et sous les arbres,
Voletant, dansant dans la brise.
Constantes comme les étoiles
Qui sur la Voie Lactée scintillent,
En ligne elles s’étendaient sans fin
Le long du rebord de la baie :
J’en vis dix-mille en un coup d’œil,
Qui dansaient agitant la tête.
Près d’elles les vagues dansaient,
Mais brillaient moins qu’elles n’étaient gaies ;
Ravi ne peut qu’être un poète
En si riante compagnie :
Je scrutai, scrutai, sans savoir
Quel trésor leur vue me confiait :
Car souvent lorsque je m’allonge
Que je sois rêveur ou pensif,
Elles brillent pour l’œil intérieur,
Félicité des solitaires,
Et de plaisir mon cœur s’emplit
Et danse parmi les jonquilles.
William WORDSWORTH
(1770 – 1850)
Traduit de l’anglais par ©Maxime Durisotti
Le printemps flamboie et s'éclate dans ton jardin, chère Den. Merci de fortifier notre moral par tes belles photos et poèmes ♥♥
RépondreSupprimerMerci aussi, Den pour cette belle comparaison de mon orchidée à un ciel d'automne.
Tout dans la nature nous met en lien avec la beauté qu'elle nous propose de mille façons.
Beau printemps à toi. Je t'embrasse.
Merci Fifi pour tes mots rutilants comme notre printemps au jardin ou aux champs, ... cousus, brodés en fil de soi ... et les jonquilles brillent de leur or sur corps longiligne en belle fleur aboutie jusqu'à atteindre le si-aile.
SupprimerChez toi j'ai aimé ton orchidée resplendissante comme un ciel automnal qui en-chante .... beau brin d'an Fifi...Merci...
Il est beau, ce poème ! Hommage aux jonquilles de ce beau Printemps.
RépondreSupprimerOui Marie, ce poème je l'avais étudié en 3e, ou seconde, il y a... pas mal d'années... je m'en souviens encore :
SupprimerDaffodils
par William WORDSWORTH
I wandered lonely as a cloud
That floats on high o'er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host of golden daffodils;
Beside the lake, beneath the trees,
Fluttering and dancing in the breeze.... (...)
Un doux souvenir.
Merci.
Bon après-midi
Danser dans les jonquilles, c'est danser avec le soleil. Merci Den de nous faire partager l'éclat du printemps chez toi. Bises alpines.
RépondreSupprimerMerci Dédé pour tes mots très doux comme la beauté des jonquilles or-riz-au-lait (ho !)...Bises provençales et printanière...
SupprimerLe printemps arrive en fanfare, c'est beau comme dans un rêve.
RépondreSupprimerChez nous, pourtant, nous guettons la pluie.
Merci Letienne.. un beau rêve qui arrive avec le printemps..
SupprimerAprès la pluie le beau temps.... le soleil !
Heureux après-midi.
Le printemps chez toi est magnifique ma chère Den et les jonquilles savent nous offrir leur superbes couleurs qui font chaud au coeur et merci pour ce ravissant poème.
RépondreSupprimerReçois mes bises printanières ♥
Merci Denise pour ton commentaire.
SupprimerBonne soirée.
Bisous.
Oh que j'ai hâte de les voir dans le sous bois, ça s'en vient la neige a presque toute disparue en une semaine du moins en ville
RépondreSupprimerJe comprends, Robert. Vivement le printemps chez vous, et que la neige fonde vite !
SupprimerLes jonquilles vont danser sur des notes de printemps...
RépondreSupprimerHeureusement qu'il y a les jonquilles qui illuminent notre printemps !
Supprimermerci Marie...