samedi 25 août 2018

*"Ce que l'homme a cru voir"


Ce que l'homme a cru voir

À mes parents
 "Ce n’est pas vrai que les morts ne vivent plus."
PROUSTSodome et Gomorrhe
Je sais ce qu’ils pensent de moi, les autres. On ne peut empêcher personne. Je croyais qu’un jour, je ne les entendrais plus. Je me suis trompé. Ils hurlent à voix basse. On me regarde par-derrière. On chuchote « pauvre garçon », ce n’est pas de moi qu’ils parlent. Ils racontent des tas de mensonges. J’ai peur de finir par les croire. Je me regarde dans le miroir, j’ai changé. Le matin, j’ai la bouche pâteuse, mauvaise haleine. Je commence à perdre mes cheveux. Je ne dors plus. Je n’en peux plus de grelotter sous le soleil. La fièvre, en été. Tu les entends, aussi ? Ces voix, le jour et la nuit. Dis-moi que je ne suis pas le seul à devenir fou… Le matin va se lever. Mon sac est prêt. Je n’ai pas peur, aucun regret. Puisqu’ici, on refuse d’oublier, j’irai là où on ne me connaît pas. Ne me cherche pas. Nous ne nous reverrons plus. Bonne chance, Toni.
Simon.


PREMIÈRE PARTIE

Chapitre premier

Prétendre que le vieux Gregor n’était pas bavard relève de la litote : il ne s’exprimait que contraint par les circonstances. Sa tendance à l’exagération silencieuse s’était accentuée à la mort d’Angelina, la seule femme qu’il ait jamais aimée. Parfois, pourtant, la vieille prune qu’il distillait derrière la chaudière prenait la parole à sa place ; certains souvenirs échappaient à leurs bâillons. Peut-être se cachait-il davantage derrière ce qu’il omettait de révéler. Qu’importe. Depuis John Ford, tout le monde sait que quand la légende est plus belle que la réalité, on raconte la légende.
« Je suis né de la mort de ma mère, une nuit de décembre. » C’était en 1921, à trente kilomètres de Zakopane, dans les montagnes de la petite Pologne. Gregor y avait passé une enfance rude et solitaire, auprès de son père menuisier. Il l’aidait à l’atelier : de cette période remontait sa fascination pour les outils minutieux, ciseaux, couteaux, ou alènes. À dix-sept ans, il avait assisté à l’entrée des troupes allemandes, venues de Slovaquie. Lui ne connaissait que la pierre et l’odeur du feu, le mugissement sourd des châtaigniers, balayés par les vents d’altitude et les tourbillons des ruisseaux de montagne. Les chars, ces masses compactes de métal et de feu, avançaient lentement, en file indienne et écrasaient les champs, les hommes, les animaux, même les collines. La cavalerie polonaise et les quelques blindés furent pulvérisés par les raids aériens de la Luftwaffe, des villages entiers réduits en cendres. Les corps gisaient au bord des routes, déchiquetés. Les civils soupçonnés de résistance étaient exécutés par balles ou à la grenade. On incendia écoles comme églises. Seuls passaient encore les fantômes de chiens efflanqués, rendus sourds ou estropiés par les bombardements, les yeux hagards, se demandant ce qu’ils foutaient là. La Pologne cessa d’exister. Gregor appelait cela « le début du grand silence ».
Nombre de camarades de Gregor acceptèrent de travailler pour l’occupant et rejoignirent le bassin houiller de Silésie ou de la Ruhr allemande. Quand il apprit que l’URSS venait de pénétrer en Pologne, son père enfouit dans son gros sac en toile une gourde, du pain, du fromage, des fruits secs, et une couverture. Ensuite, il serra son fils dans ses bras et lui offrit un petit couteau en demi-lune, glissé dans une gaine de cuir. Il n’y eut pas de larmes. L’hiver 1940 laisserait dans les mémoires un souvenir de neige, de sang et de nuit. Gregor traversa la Slovaquie, la Hongrie, puis rejoignit la Slovénie. Il couchait là où s’effondrait son corps, sous les voies de chemin de fer, au pied d’une souche, dans une grange à ciel ouvert. Gregor buvait l’eau des mares, volait des fruits, et même un jour tua une poule. L’Europe tout entière avait basculé dans la folie. Les gens se hâtaient, poursuivis par leurs ombres, on soupçonnait un frère, un ami, un fils. Gregor fut arrêté à la frontière italienne, hirsute, affamé, en haillons. Ses chaussures, qu’il avait pris soin d’entretenir pendant le périple, ressemblaient à deux bouts de cuir fondu. On l’emprisonna dans un ancien monastère – les Italiens ont toujours eu le goût du mélodrame. Des vierges en deuil veillaient sur les âmes égarées ; il y avait là des déserteurs allemands, des Français qui s’étaient trompés de sens en traversant les Alpes, des Juifs autrichiens, une poignée de Russes, peut-être communistes – même un Américain, venu visiter Milan. Gregor avala une mauvaise soupe, qu’il vomit, demeura deux jours semi-conscient. Un matin, il trouva sa cellule ouverte et la prison désertée. Dehors, c’était le printemps. Les oiseaux piaillaient. La campagne était belle, inconsciente. Les branches des pommiers ployaient, alourdies de fruits. Gregor attrapa une colique mémorable.
Il parvint à Nice, plus de six mois après avoir quitté ses montagnes. Gregor pleura en embrassant la terre de France, dont il conserverait toute sa vie un flacon. Une famille le trouva recroquevillé dans un fossé, grelottant, à moitié délirant. Il fut soigné, nourri, caché. On lui proposa de rester, le fils de la famille s’était enrôlé dans les troupes mussoliniennes. Il remercia ses bienfaiteurs, mais le lendemain, à l’aube, il avait disparu. Le 3 mai 1940, il entrait dans Carmaux. La ville toussait une haleine noire et épaisse. On disait que le jour ne se levait jamais tout à fait. Gregor était parvenu à respecter la promesse faite à son père. « C’est la patrie de Jaurès, lui avait-il dit. Là-bas, tu seras bien reçu. J’ai un cousin, Petroj, va le voir. » Carmaux, Decazeville, Blaye-les-Mines, les villes houillères de la zone libre étaient devenues bilingues – voire trilingues, si on comptait la petite diaspora italienne. Les Espagnols ayant fui Franco s’étaient arrêtés au soleil, à Toulouse. Les Polonais composaient quatre-vingt-dix pour cent des effectifs de la compagnie minière de Carmaux et Blaye. Gregor apprit la mort de Petroj le jour de son arrivée. On l’avait porté en terre la semaine précédente. Ses employeurs furent trop heureux de le remplacer par le jeune homme, certes amaigri, mais plus fringant que les spectres qui hantaient les ruelles poisseuses de la cité ouvrière. Un mois plus tard, la France capitulait.
Gregor Reijik connaissait les propriétés du bois et l’usage des outils : il apprit l’art du boisage. Le premier, il se glissait dans le boyau, sécurisait les galeries de roulage à l’aide d’étais en résineux, ou de rondins, disposés entre les parois – quand le bois craquait, cela signifiait que la paroi se rapprochait. Les mineurs appelaient les boiseurs « leurs petits bons dieux », car ils leur avaient sauvé la vie plus d’une fois. « Le sapin chante en travaillant. » Une fois, Gregor avait rassemblé deux jours durant des rondins en nid d’abeilles pour soutenir le ciel, le plafond de la mine. Ce n’est pas donné à tout le monde de soutenir le ciel. Gregor n’était pas un simple charpentier des profondeurs : le Nibelung bâtissait des cathédrales souterraines.
Parfois les chandelles cédaient, et une partie de la galerie s’effondrait, du fait des conditions climatiques ou de la surexploitation liée à l’effort de guerre. Si l’on ajoutait les coups de grisou et de poussier, les maladies pulmonaires et les rixes des soirs de paye, on comptait une procession funéraire tous les dimanches. La ville défilait derrière le cercueil, tiré par un attelage sommaire. Il ne serait jamais venu à quiconque l’idée de manquer les messes basses, qui succédaient à l’office. On y discutait commerce, en crachant dans la main pour conclure une transaction ; les amoureux se demandaient en mariage et convolaient la semaine suivante ; les familles ennemies se réconciliaient autour du cortège, en prenant le défunt à témoin. Les heures étaient brèves, les morts rapprochaient les vivants.
Un matin, très tôt, à l’heure des mauvaises nouvelles, Gregor reçut une lettre. Une cousine qu’il ne connaissait pas lui annonçait le décès de son père, qu’elle qualifiait de « résistant » et de « héros de guerre » : il s’était tranché les veines, pour éviter d’être arrêté. Le courrier datait de plusieurs mois. Son père était mort quelques semaines après son départ, son atelier réquisitionné. Gregor demeura allongé une journée sur sa paillasse, et retourna à la mine le lendemain. Nul, au fond, n’en sut jamais rien. Les vérités et les larmes, c’était bon pour ceux d’en haut. La terre absorbe les gémissements. Il ne se confia qu’à Angelina, une petite Italienne, gironde comme tout – ça tombait bien, elle parlait un dialecte napolitain, pas un mot de polonais. Quand Angelina prit sa main entre les siennes, Gregor ressentit un pincement bizarre, au creux de la poitrine. Lui qui était puceau en amour crut déceler le premier symptôme de la silicose, et se prépara, dignement, à l’inéluctable.
L’inéluctable se fit attendre, contrairement aux Allemands, qui s’emparèrent des mines de Carmaux en 1942. En guise de résistance, certains mineurs refusèrent de descendre. Il y eut des arrestations, des déportations. Certains furent abattus, abandonnés à l’endroit où ils étaient tombés. Les camarades qui venaient, à la nuit, dérober les corps des malheureux pour leur offrir une sépulture décente, étaient obligés de soudoyer les gardiens pour qu’ils ne les abattent pas dans le dos. Ils tiraient parfois, par jeu ou ennui.
Profitant d’une nuit obscure, Gregor se glissa près des charniers. Il rampa sur plusieurs dizaines de mètres dans la boue, il connaissait le terrain au trou de taupe près. Un feu crépitait. Les soldats buvaient, plaisantaient. Gregor attendit. Il attendit encore. « Ils finiront bien par aller pisser, les Allemands pissent beaucoup. » Armé de son couteau en demi-lune, il égorgea trois soldats et les enterra dans des excavations, au fond de galeries abandonnées. Impossible pour les officiers de prouver quoi que ce soit, en l’absence des corps. Ils avaient pu déserter. L’occupant instaura un couvre-feu, les soldats continuèrent à disparaître. La peur sait se montrer convaincante : les uniformes olive refusèrent de monter la garde, de nuit. Personne n’a envie de finir éventré, dans une flaque de boue. Les Allemands laissèrent les mineurs enterrer leurs morts. Les cortèges funéraires traversèrent de nouveau Carmaux, le dimanche – parfois quelques soldats se joignaient à la procession. Les nouvelles du front n’étaient pas bonnes. Il se murmurait de plus en plus fort qu’Adolf Hitler pourrait perdre la guerre. C’était ce qu’ils souhaitaient tous, avant que le monde ne s’effondre pour de bon. Carmaux fut la première ville du Sud-Ouest libérée par ses propres moyens, le 16 août 1944. Le ciel baignait ce soir-là dans une lumière douce et argentée. Le couvercle de particules qui étouffait le ciel s’éleva. Il fallut attendre huit ans pour que Vincent Auriol décerne à Carmaux la croix de guerre. Un peuple ouvrier, à majorité étrangère, qui se révolte seul, est suspect.
Angelina et Gregor baragouinaient un français plein d’arêtes et de chausse-trappes. Ils étaient tombés amoureux sur un malentendu, et s’aimèrent avec peu de mots. On les retrouve, blottis l’un contre l’autre, en août 1944, sur un trottoir de Carmaux, cœurs et poings liés par la dureté des temps, puis la résistance et la liberté, enfin. Ils avaient choisi de quitter les terres noires du Tarn, où même les corbeaux étaient dépressifs. On salua les camarades, on ne se promit rien. Arriva le jour du départ, vers de lointaines contrées. Ces contrées-là ne furent pas si lointaines. Peut-être Gregor jugea-t-il qu’il avait déjà suffisamment usé ses souliers, peut-être furent-ils séduits par un vallon, une clarté, quand le printemps se faufile entre les frondaisons, à moins que cette campagne qui dodeline n’ait rappelé à Angelina son pays. Gregor et Angelina s’établirent icià flanc de colline. Et c’est ainsi que Verfeil, la cité aux vertes feuilles, accueillit le premier Polonais de son histoire. Sur la seule image de cette époque, ils se tiennent devant la maison (elle debout, lui assis sur une chaise en paille, béret sur la tête et poings sur la canne), sérieux comme des papes, à guetter le petit oiseau qui tardait à sortir du soufflet de la chambre photographique.
De la bâtisse qui deviendrait le havre de la famille (et qu’on appellerait, plus tard, « la vieille »), ne subsistait alors qu’un mur. Tout l’espoir de Gregor reposait sur ce mur. Beaucoup d’imagination était nécessaire pour croire qu’un jour cet ancien enclos abriterait d’autres créatures que les ronces et les orties qui en tapissaient le sol – or, d’imagination Gregor ne manquait pas, ni de courage d’ailleurs. Il retroussa ses manches et commença à creuser. Un voisin, monsieur Février, les hébergea. Gregor construisit d’abord une imposante cheminée. Les pièces s’enroulèrent autour, comme une écharpe. Angelina, pendant ce temps – peut-être vêtue de son infatigable tablier fleuri –, retournait la terre, cultivait courges, tomates et choux, pestait contre les moineaux. Quelques poules caquetaient sur les talus, les lapins léchaient le grillage de leurs clapiers.
Un beau matin de janvier, monsieur Février mourut. Et c’est la larme à l’œil que sa fille leur annonça que son regretté papa leur léguait un hectare d’arbres fruitiers, le petit étang, dans lequel il aimait faire semblant de pêcher, ou observait les libellules voleter parmi les hautes herbes. Monsieur Février était le plus grand propriétaire terrien des environs. Dans son testament, il leur demandait d’entretenir le pigeonnier. Gregor en fit son atelier. Il y retrouva les gestes de son père, et comme lui, il y travaillait sourcils froncés. Il délaissa le travail du bois pour celui du cuir, dont il vénérait les outils, aiguilles et carrelets, fers d’alènes, cornette, abat-carre, couteau à parer, lissoir. Il concevait des harnais, des sangles, des ceintures et même des portefeuilles, pour hommes et demoiselles.
La bâtisse avait essuyé sa première grêle. Il était temps de se marier. Ce qu’ils firent en toute discrétion, en septembre 1950. Une cérémonie intimiste, deux bergers en guise de témoins, un baiser et c’était parti pour la vie. Cette nuit-là, un orage furieux battit la campagne, et un chêne tomba à quelques centimètres du toit. Mais Gregor ne croyait pas aux présages.
Un événement anodin allait inscrire son nom dans les annales villageoises. Il arrivait à Gregor Reijik de descendre au village prendre un verre, pour ne pas perdre contact avec l’humanité. Ce soir-là, il s’était rendu directement au bar, en sortant de l’atelier, et portait son tablier à bavette de grosse toile noire fripée, renforcé de cuir sur le devant. L’endroit était dépouillé, mais propre – quelques tables, un long comptoir en bois, des cageots de bouteilles entassés au petit bonheur la chance (et qui servaient d’assise quand on manquait de tabourets). Au mur, des plaques émaillées, Suze et Ricard, et toujours une odeur de vin, râpeuse, mêlée à celle du tabac blond. On entrait en gueulant « Louise, un canon ! ». C’était l’époque où l’on appelait sa femme « la Germaine » ou « la Nicole » – et elles surgissaient parfois, furibardes, Germaine ou Nicole, attrapaient leur mari par le collet, parce que les lentilles au petit lard étaient chaudes, et que si elles avaient accroché au fond de la casserole, c’était à cause de ce « soudard, enfant de soudard, qui buvait sa retraite dès les huit heures du matin ». À Paris, Thorez postillonnait à la Mutualité, les marxistes n’avaient d’yeux que pour le borgne et le castor, ignorant que vingt ans plus tard, leurs propres enfants leur cracheraient à la gueule. À Verfeil, miracle d’équilibre et de constance, seules les parties de bourre, de dominos, ou les résultats du Stade parvenaient à échauffer l’auditoire. Paris, c’était aussi loin que la Chine, de toute façon, là-haut, comme là-bas, ils étaient tous barjos, c’était leur problème s’ils voulaient bouffer du riz communiste, ici le patron, c’était le haricot tarbais. Bref, on profitait de la paix, loin des tumultes du temps. À l’époque déjà, on se méfiait des étrangers.
Gregor sirotait son Picon en silence. Se taire, c’était son affaire. Il écoutait, il apprenait. Un homme était entré, un type rougeaud, portant mal des habits coûteux, un bourgeois de province rendu prospère par l’Occupation, chevelure grasse et bajoues persillées. Écroulé sur le zinc, il avait demandé une prune. Une autre, puis une troisième. Cadeaux de la maison, fit le patron. Le type dirigeait plusieurs carrosseries, il était craint. Ce soir-là, il avait envie d’en découdre. « Toi le Polak, j’ai entendu parler de toi, tu viens voler le travail des Français. » Gregor, qui n’aimait guère solliciter inutilement ses glandes salivaires, prit le temps de lui expliquer qu’il n’avait jamais rien volé à personne, ou seulement parce qu’il crevait de faim. Il était ici pour travailler le cuir, or personne, dans le village, n’avait jamais travaillé le cuir. Dans le Verfeil des années 1950, il y avait bien des limonadiers de père en fils, des marchands de charbon, un maréchal-ferrant, un aiguiseur de couteaux itinérant, et même les derniers tondeurs de laine de la région, mais nul ne connaissait l’art de la maroquinerie. Gregor l’invita à son atelier. L’autre, échauffé par l’alambic, n’en démordait pas, et le montra du doigt à l’assemblée – ce que Gregor, pour une raison qui lui était personnelle, considéra comme l’insulte de trop. Il finit son verre et sortit. L’homme le suivit une demi-heure plus tard. Gregor conservait toujours avec lui quelques instruments aux formes et utilisations énigmatiques pour le profane, griffes à frapper, marteaux, emporte-pièces : il envoya le bonhomme à l’hôpital, la mâchoire en morceaux. L’affaire fit gloser, et causa grand bien à son commerce ; on vint des bourgades environnantes, depuis Montrabé et Balma, pour rencontrer celui qui avait séché le « collabo ». La plupart des visiteurs s’en repartaient avec un ceinturon, ou une selle, alors qu’ils portaient des bretelles et n’étaient jamais montés sur un cheval. Les affaires fonctionnaient bien, le ventre d’Angelina s’arrondissait. Quelques mois plus tard, le 6 avril 1951, naissait Marius Mario Reijik. Pour la seconde fois de sa vie, Gregor pleura.

Ce que l'homme a cru voir
Gautier Battistella
roman

Bernard Grasset
Paris

parution le 22 août       2018




"Simon Reijik a refait sa vie. Son métier : effacer les réputations numériques, libérer les hommes de leur passé. Lui-même croyait s’être affranchi de son histoire, jusqu’au coup de téléphone d’une inconnue... Un parcours initiatique d’une grande puissance, porté par une écriture charnelle, sensible, intense."



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Par Den :
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