de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Olafur Arnalds

vendredi 31 août 2018

Olafur Arnalds - Best of

Je vous souhaite un doux week-end à venir
dans la douce-heure de ce mât-teint qui se glisse douce-aimant
près d' Olafur Arnalds à la belle notoriété,
en marge néanmoins d'un univers classique,
qui nous offre ici ce voyage tonal
qui hésite comme son ciel islandais,

entre la nuit et la lumière,
la pluie et l'éclaircie,
et une musique de chambre contemplative et une techno minimale

“Mon idée n’est pas de promouvoir le pays. On a un office du tourisme pour ça (rires). Mais je voulais briser les préjugés que les gens peuvent avoir sur la musique ici et montrer comment elle se joue vraiment.”

En 2014, son travail sur la musique de la série britannique Broadchurch lui a valu un Bafta (récompense de l’Académie britannique des arts du film et de la télévision)

Une belle journée.

Je vous en brasse tout près de ce clavier en-chanté.

Demain sera le 1er jour du Mai de l'Automne et ses nouvelles couleurs,
ses senteurs aromatisées tant aimées.

Un bel accompagnement.

Den

5 commentaires:

Dédé31 août 2018 à 09:36
Me voilà transportée là, au nord, ou peut-être à l'ouest. Et si c'était le sud ou alors l'est, lorsque le soleil se lève sur une route déserte. Et il n'y a plus rien que le ciel, la lande à perte de vue et l'immensité de l'océan. Merci pour ce moment ma Den. Je vais laisser tourner la bande-son.
(j'ai beaucoup aimé la série Broadchurch mais je n'ai pas encore vu la 3ème saison...). Bises alpines.
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Den31 août 2018 à 13:54
Cette photo a été capturée cet été à la station des Orres dans les Alpes du sud...le télésiège emprunté permet d'arriver en belle altitude, et d'apercevoir ce ciel qui occupe tout l'espace ... la remontée mécanique tout au bout découvre un fabuleux paysage, mais aussi un terre plein en route déviée bien caillouteux... l'immensité des montagnes, les alpages, les forêts où dominent le mélèze et le pin cembros.... son bike park !

Ce best-of d' Olafur permet de vaquer à diverses occupation tout en l'écoutant ou en rêvant.... ce que j'aime.

quant à la série Broadchurch je n'ai suivi que les premiers épisodes, sans constance vraiment.
Je l'avais aimée.

Merci, et mes bisous Dédé.
Joli week-end à toi avec août qui se termine.
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Maria-Lina31 août 2018 à 14:09
Merci pour ce merveilleux partage chère Den!!! De gros bisous, que ta journée te soit belle et douce!
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard