de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Claudio Capéo

lundi 27 août 2018

Claudio Capéo - Un homme debout (clip officiel)

Douce semaine.

Den

10 commentaires:

Célestine ☆27 août 2018 à 17:58
Une chanson un peu trop entendue, un peu lancinante, sans doute parce qu'elle nous rappelle une réalité gênante...
Joli choix de ta part.
Bisous chère Den
¸¸.•*¨*• ☆
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Maria-Lina28 août 2018 à 13:02
Merci pour ce beau partage musical chère Den, c'est tout beau! Bise, bon mardi dans la joie et la tendresse!
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Marie30 août 2018 à 10:10
"De squat en squat un troubadour
Si je chante c'est pour qu'on m'regarde,
Ne serait-ce qu'un p'tit bonjour
Je vois passer quand j'suis assis
Vous êtes debout, pressés, j'apprécie
Un p'tit regard, un p'tit sourire
Ne prenne le temps, ne font que courir "

Une chanson que l'on connaît mais des paroles qui sont toujours très d'actualité!
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emma30 août 2018 à 17:51
une belle découverte grâce toi, merci
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard