Comment peut-on ne pas voir ce qui nous construit,
ce qui nous rempli,
ceux qui nous construisent,
nous remplissent,
tous ces regards hagards,
ces beaux visages marqués,
tout ce qui est au monde.
Avec mon âme
j'écris pour toi, à la culture autrement belle,
pour vous,
sans retouches,
et je ne peux faire diffère-aimant
en direct sur la page,
l'image.
J'écoute et regarde avec émotion
en même temps que toi
cette oeuvre sublime qui me bouleverse
et je tempête, je danse
sur vos visages d'ailleurs et d'ici,
ces interrogations.
De cette humanité bienveillante,
celle qui compatit avec autrui...
qu'en avons-nous fait ?
Cette musique qui habille l'écrin avec nos différences
dans cette nature tant martyrisée qui à présent se rebelle.
L'ignorerons-nous encore longtemps ?
Pourtant je danse.
Ces en-faons, ces jeunes, ces beaux visages,
je danse et chante avec tous ces aimés,
je pleure aussi sur cette fleur constituée de vous, de nous,
de moi ajoutée à sa corolle qui raconte,
je frissonne et je vibre avec tout ce qui donne sens,
quand dehors le chaud se mêle à l'essence.
Ciel !
Pourquoi, pourquoi ?
Pourtant la nature est belle comme ces chevaux au galop longeant la rivière
comme la caméra placée haut suit le troupeau....
Mères-veilleuses images en lacets, en vertige, à la couleur de l'âme.
Petit point dans le désert, l'homme n'est rien,
et pourtant si grand il peut l' être dans son coeur,
à tant offrir...
la beauté est dans nos mers nos océans
qui roulent et déroulent leurs eaux.
Ces pans coloriés pour nourrir notre terre
si beaux vus du ciel
où vit la vie harassée, ici, par les travaux ancestraux
m'interroge et pose question.
Ces chants m'ouvrent le coeur à jamais,
tant d'émotion
à suivre la rudesse de notre terre assoiffée.
Les dromadaires ahanent pendant leur traversée.
Suspendu entre deux montagnes,
le ciel rendu brun est embruni de pousse-hier..
Ton visage qui me fixe me trouble.
Mes larmes sont à mes yeux bordés de cil-anse.
Qu'ai-je fait pour toi ?
Pleine conscience.
Nous y sommes.
La chaleur nous écrase et écrasera notre planète encor' plus.
La ville vue d'en haut
érige fière ses ghettos déshumanisés,
ses gratte-ciels pour le toujours plus.
Et après ?
Les vies parquées encadrent la page et la polluent.
Stress réveillé par un chant d'amour sur ces rochers découpés.
Beauté.
Je tremble.
Ton visage mon frère, ma soeur,
me regarde aussi.
Je ne baisse pas les yeux car je t'aime et te re-connais
de l'autre côté de la terre.
J'aime ta voix limpide et claire qui inonde l' hymne-âge dorée qui se disperse
et où chacun rejoint l'autre en un jeu en-faon-thym.
Je respire à nouveau sur ce coin de verdure où la vie simplement étale son linge à sécher,
tout son or, tout son argent.
La terre est aride. Tarie.
Et montre ses monts dénudés.
La flûte joue au-dessus de cette piscine asphyxiée.
La chine écrasée par le trop a jeté ses bouées.
L'eau est le seul moyen de se rafraîchir.
Le monde est plein de tout.
Avec pourtant toujours ce besoin irrépressible de partager.
Ensemble.
Mais attention au vent qui nous mène !
La liberté, oui, mais à quel prix ?
Ton visage ridé me plaît car il porte la trace du temps.
Du tant.
Et toi, p'tit que sera ta vie demain ?
Ce vide dans tes yeux perdus dans l'immensité ,
je le crains,
je crains ce que ce monde est devenu, le prochain chemin.
pour les enfants,
après....
Visages réfléchis qui espèrent.
Est-il encore temps ?
Serons-nous assez sages pour changer nos habitudes, nos us, nos coutumes
nos "trop", vos "pas assez".
Que sommes-nous par rapport à l'humanité à laquelle nous appartenons.
J'appartiens.
Pouvons-nous continuer de dérouler nos jours, ainsi ?
Les notes déposent leurs empreintes et disent tant.
Jérusalem montre le chemin couleur sang séché
qui dessine un arbre aux branchages multiples qui entrevoient encoeur'
d'autres feuilles, qui donneront d'autres vies, d'autres arbres...
Sanguine croquée à la belle craie.
Ton chant est composé de larmes
qui m'alarment.
En-faons,
mes soeurs,
mes frères,
je vous aime à jamais
pour votre beauté métissée
vous qui rendez le monde joliment coloré....
....et je pleure sur moi
sur vous.
Qu'avons-nous fait ?
nous qui ne vivions pourtant qu'au nom de l'Amour ?
Nous sommes nous trompés de chemin
au jour d'hui
demain
en cet été qui s'étouffe ?
Den
dimanche 5 août 2018
❤️❤️❤️
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Par Den :
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