-=-=-=-=-=-=-=-
C'est hier que j'ai vieilli. D'un coup. Alors que je ne m'y attendais pas.
J'ai pris conscience du temps qui passe et de la nécessité de continuer à écrire, pour de bon cette fois.
Ce sont les chagrins contenus, les soucis quotidiens, le temps qui
s'emballe, le corps fatigué à la longue, et l'esprit aussi. Ces
déclencheurs m'y ont poussé à le faire
Et se rattacher au passé comme à une branche, remonter le temps, font du
bien, au tiède dans l'espace perdu. Pas toujours. Mais bon !
Comme les énormes tartines de beurre et de confiture avalées avec
délectation, que l'on sait néfastes pour la santé, pourtant exquises,
accompagnées d'un café corsé, le matin, au creux, lovée dans la maison, à
l'abri des autres, seule et un peu perdue...
Den
Bonjour chère Den, après ma pause, je reviens gentiment sur les blogs amis.
RépondreSupprimerMerci pour ton texte émouvant. Il s'en passe des évènements dans une vie, profitons de chaque instant dans la vie.
Gros bisous avec toute mon amitiés ♥ A bientôt.
amitié sans S, bien sûr.
SupprimerVotre texte est émouvant. Je pense qu'on écrit parce qu'on vit, pas parce qu'on a vécu.
RépondreSupprimerC'est hier que j'ai vieilli. D'un coup. Alors que je ne m'y attendais pas.
RépondreSupprimerIl m'arrive la même chose... C'est vrai que j'ai gardé bcp de mes petits enfants pendant ce mois d'août et je me sens épuisée... Deux jours cette semaine avec mes deux petites flles 6 mis et 4 ans et la semaine prochaine j'ajoute le cousin de 4 ans et la cousine de 8 mois... je les adore mais je vieillis...
Merci Denise des fleurs et des paysages, Marie des mots et des voyages,et Marie du Bonheur du Jour..
RépondreSupprimerbel après-midi à chacune d'entre vous ...
Il y a des jours ainsi, sans qu'on y prenne garde, qui nous rappellent que le temps passe et que nous vieillissons, oui. Et c'est lors de ces moments-là que nous nous disons qu'il faut continuer à écrire, continuer à dire, continuer à vivre. Finalement, ces piqûres de rappel sont importantes, car nous avons encore tant de choses à dire, à partager. Oui, Den... Je t'embrasse.
RépondreSupprimerMerci Françoise du beau pays de maman... je rejoins le commentaire de Marie du Bonheur du jour : "je pense qu'on écrit parce qu'on vit, pas parce qu'on a vécu". Ce besoin de dire, d'écrire, conserver ce que l'on aime, c'est un plaisir, parfois une douleur... c'est une composition musicale. On est nouveau chaque fois que l'on rédige. C'est déposer un brin de notre pelure sur la table...ôter la plume de son écrin, restituer une histoire fabuleuse... écrire, lire. Une partie de la vie de laquelle on ne peut pas toujours s'extraire ! Un jeu de miroir. Un tempo. Une variation. Une couche de vie ! un fragment de l' écorce qui nous constitue !
SupprimerJe t'embrasse aussi ♥♥♥.