de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Beauté du jour

dimanche 8 août 2021

*Beauté du jour

photo Faby 01/08/2021

Beauté d'un jour

Qui toujours savoure

Beauté bretonne

Au temps étiré d'arrière automne

Tes tons d'encre bicolores

En habits de folklore

Jolie fleur striée

Tu écarquilles ton corps touffu ton coeur

Etoilé

Transpirant

Aimé large d'ardeur

Den

Doux dimanche.

Je vous en brasse riante

****

9 commentaires:

Marie8 août 2021 à 14:05
Une fleur
Un soleil
Une vie
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Den8 août 2021 à 14:36
éclat
astre
être

merci Marie.
Un doux dimanche.
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marine D8 août 2021 à 15:00
Savourer, respirer son parfum profond et laisser le temps passer, la fleur toujours refleurira
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Den9 août 2021 à 06:39
Découverte par hasard dans un jardin secret
elle a enluminé nos pas avec ses tons marqués
un trésor parfumé à la robe colorée
une beauté suspendue
ici inattendue

merci Marine.
Douce journée à toi.
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Bonheur du jour9 août 2021 à 06:56
Tout est magnifique. Mots et fleur !
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Robert Marleau9 août 2021 à 14:43
J’aime bien cette fleur bizarre dont je ne connais pas le nom
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard