Le monde entier peut contenir dans une larme.
La larme s'écoule quand l'âme s'élève, elle tombe quand le corps s'allège.
Elle hésite entre la chute et l'envol, la pesanteur et la grâce.
Elle suit le mouvement de l'impulsion suspendue.
Flottement de l'âme entre un être là et un ailleurs, son présent est un
futur déjà passé, sa clarté est celle d'une ombre dans la lumière.
La larme s'écoule vers le ciel comme l'ange se tourne vers la terre.
"L'hémorragie lumineuse de l'âme", comme l'écrivait Jean-Loup Charvet,
a la fluidité d'une tristesse qui vient de loin et voit au loin.
Nicolas Charlet
Les yeux du ciel, Trilogie du bleu, éditions Le Pli, 2004, p 47.
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Merci Elisanne de m'avoir permis de découvrir Nicolas Charlet dans tes allées.
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Merci Elisanne de m'avoir permis de découvrir Nicolas Charlet dans tes allées.
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Zut, commentaire envolé............
RépondreSupprimerAh ! ça m'est arrivé plus d'une fois... et j'ai bien râlé... maintenant si tu as le courage... tu peux le reformuler.... en fait chaque fois que l'on développe longuement un commentaire il faudrait le "copier" au cas où...
SupprimerJe ne saurais pas....
Gros bisous.
Bonne fin d'après-midi Anne.