de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: La Foux d'Allos octobre 2019

lundi 11 novembre 2019

La Foux d'Allos octobre 2019

Fabuleux spectacle qui vire à l'or
En crescendo intense

Miel coulant
Jaune lumière éclatant

De moka à cannelle deviendra
En toute élégance.

L'éclat du dorée
Sur sa peau tachetée
En joyau étincelle
En bandes aiguilles et ficelles.

Den

****

Bonne nuit.

*****

6 commentaires:

Dédé12 novembre 2019 à 07:24
Coucou Den. J'adore les mélèzes. Il y en a un devant ma fenêtre et c'est un régal de le regarder se parer de ses couleurs d'automne. Il a encore ses épis mais il est maintenant sous la neige. :-) Bises alpines et bon mardi.
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Den12 novembre 2019 à 08:25
....si beau en effet ce mélèze en automne avec ses couleurs dorées..
le tien est recouvert de neige, c'est joli aussi.
Merci pour tes mots Dédé.
bises également en ce mardi à 6° chez nous !
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Denise12 novembre 2019 à 15:55
Quelle magnifique photo de mélèzes dorés, c'est superbe et lumineux.
Merci chère Den pour ta photo et tes mots :-) J'adore!
Je t'embrasse ♥
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Célestine ☆12 novembre 2019 à 23:34
L'automne t'inspire aussi de bien jolis mots, chère poétesse.
Bisous frais
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard