de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *vite et tant !

mercredi 27 novembre 2019

*vite et tant !

*Le temps passe vite et tant....

Le temps passe vite et tant

Puisque le 13 février s'est faufilé si rapidement

Que je l'ai oublié,
forcée.

Je vous transmets en cet autre jour d'eau-tonne

Une poignée de pétales de mon Or-riant,

Qui vite attend

Le plein sOleil qui ne sourit pas au jour d'hui

Déposé sur la page

En coeur alvéolé

Ici ou là
Ici et mains tenants

Les allées de mes mots chevillées au corps

Partagés

Dans nos mâts-teints et nos soirs en chants-heures

Vos comment-taire depuis ce jour né

Remplissent mon étoile

Âmi

Âmie

Aimant et cueillant la voie la plus Haute
Et sème essaime

Au jardin d'Eden pas toujours silence-cieux

Mêlant loin haut et beau

L'auvent du vent

Qui

Scintille et brille

Au creux du chemin traversé
Par l'instant fragile
Qui jardine
La blanche aubépine

A la verdeur de l'Etre...

13 février 2012
13 février 2016
13 février 2019

7 ans déjà !
(ce jour je sortais de l'hôpital et rejoignais le centre de rééducation d'Hyères jusqu'au 25 avril 2019).

Que la fête continue revêtue des beautés,
Des douceurs,

Comme vous savez si bien les offrir
Les cueillir

Merci merci de me permettre en choeur de vous découvrir
Dans votre hier, votre aujourd'hui
Encor'

De métisser nos regards nos mots nos âmes
Avec le lierre qui vit et s'attache à nos coeurs emperlés
A tous nos petits Anges..

Qui nous lient tendr'aimant

Mère-si...
Mère-si...

Den

*****

2 commentaires:

Dédé27 novembre 2019 à 19:02
Merci à toi ma chère poétesse provençale de nous enchanter avec tes entrelacs de mots poétiques qui font que la vie est belle à vivre, même si les obstacles sur nos chemins sont nombreux. Chaque matin devrait nous faire sourire à la vie! Bises alpines et belle soirée.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard