lundi 14 juin 2021

*Au coin de tes yeux d'or

*Tes petits chats sont morts,

Tes petits chats sont morts,

L'un après l'autre, dans la nuit froide de l'automne,

Tu cherches un réconfort,

Minette triste, qui contre moi te pelotonnes.


De ton premier amour

Ce bel été, au mas de nos vacances ensoleillées,

De ton beau troubadour

Reste seul, en ton coeur, le souvenir des bonds

                                                          (dans l'herbe parfumée !
Si tu pouvais parler,

J'écouterais tes mots, tu me dirais ta peine

                                                      (comme un confiteor...
Si tu pouvais pleurer,

Mon doigt enlèverait ta larme, au coin de tes yeux d'or !


Cyr Chaix

 

 

Scolarêver en Pays Bleu(Poésie)


(un hommage très amical et "ensOleillé" du Poète - 8 juillet 1990)

***

 

6 commentaires:

  1. Triste et doux...
    je ne connaissais pas ce poète.
    Bisous Den
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. Il est dommage qu'un certain nombre de poètes demeurent méconnus... c'est le cas de Cyr Chaix que nous avions rencontré lors d'une réunion d'écrivains dans ce beau pays de Vaucluse : Saumane. "scolarever en pays bleu" après une dédicace un 8 juillet 1990, de son écriture déjà qui évoque la beauté de ses mots, en hommage très amical et "ensOleillé".... à notre pays, au Pays, au Soleil que si bien tu chantes"...

      1989 M. Cyr CHAIX
      Scolarêver en pays bleu
      médaille de bronze
      Prix Paul Verlaine (de l'Académie Française)

      Ce livre plein de poèmes extraits du manuscrit de "moissons en pays bleu"est dédié à son ami Pierre Seghers qui en gage d'amitié signait d'un "P" majuscule entouré d'une fleurette dans son prologue...
      Cyr : "Je peux ainsi dans notre siècle de la vitesse, répondre "oui" ! aux nombreuses demandes du monde enseignants pour de nouveaux textes. On m'a même traité en souriant, de "paresseux" : Le suis-je ? le sommes-nous ? Le temps pressait... ironie ! Moi qui ai "tué la notion du temps" dans un de ces poèmes.
      Et moi, lorsque je me perds dans la voûte céleste, au plain-chant des étoiles de nos nuits provençales, j'entends ta voix chaude, Pierre, mon ami, mon frère, et j'imagine ton sourire malicieux à la re-lecture de ces poèmes
      simples,
      simples,
      simples,
      car tu sais qu'ils ont été écrits avec mon coeur !"

      et tant d'autres mots demeurés un doux souvenir lors de cette rencontre jamais oubliée.. et en 4ème de couverture.... ce "poète contemporain de vieille souche provençale. Cyr Chaix a vécu ses jeunes années en pays d'Apt. Il voyage beaucoup, mais il aime écrire dans son vieux mas, en plein luberon, car il garde au fond du coeur un amour inconsidéré pour la Provence. Il la chante au long de ses oeuvres, toujours très colorées, pleines de sensibilité et d'humour". "Il est fondateur du concours de Poésie des Villes de Vaucluse, qui en 1987 est devenu le plus grand concours de Poésie en milieu scolaire de France. Par ses écrits et ses nombreuses conférences en milieu universitaire, Cyr Chaix est actuellement reconnu comme l'un des plus ardents défenseurs de la poésie française, tant en France qu'à l'étranger".

      Et à toi Célestine qui connais bien le Luberon, je transcris pour toi ce poème écrit par Cyr que tu apprécieras,

      AU ROCHER DE SAIGNON

      Aquilons modelèrent ta ligure de proue !
      Le mistral pollué t'a vérolé de trous
      Où mille ventoulets viennent dire prières
      Et chanter et pleurer en affûtant ta pierre.

      Ta falaise dorée aux rayons de l'Orient,
      Donne la douce vie, reçoit les premiers chants
      Des colombes d'amour, des roitelets du ciel.
      Dans les plis de ta roche, à la couleur de miel.

      A l'épée gigantesque tu dois ton occident
      Elle trancha ton corps pour qu'harmonieusement
      Naisse un village d'or : Saiginque ou Saignon,
      Qui dans ta déchirure vint cacher ses maisons.

      Quelle impression de force tu offres en méridien,
      Toi, l'immense molaire, aux couleurs gris de lin,
      Plantée contre le ciel pour y broyer le mal.
      Les mondes de douleurs, ou Satan et son bal !

      J'ai grimpé sur mon âne le blanc chemin qui mène
      Entre val verdoyant et frais bosquet de chênes
      Jusqu'au pied de ta force, et quand je serai vieux,
      Je jetterai l'élingue tout autour de ton pieu
      Comme font les marins, quand ils rentrent au port
      Pour la dernière fois... lorsque la vie s'endort !

      voilà.
      Douce journée à toi.
      mes amitiés du mât-teint.

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  2. Moi qui a trois chats je n’aimerais pas les perdre en même temps, déjà que j’en ai perdu auparavant et cela m’a chaviré au plus haut point.

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  3. Tous les trois en même temps, heureusement, non, mais les uns après les autres, ça m'est arrivée aussi.... deux chats, un chien, deux lapins, et c'est dur de s'en remettre car ils font partie de la famille. Je te comprends Robert.Avec ce poème de Cyr Chaix peut-être s'agit-il de petits chats euthanasiés... ce qui est encore autre chose qu'une mort naturelle, ou accidentelle.. mais avec la reproduction galopante des chatons, certains pensent que c'est préférable !
    bon après-midi.

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  4. Merci pour ces deux poèmes qui illustrent ta page:

    Les petits chats sont morts
    Au rocher de Saignon

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    1. Oui la poésie de Cyr Chaix me plaît. Agréable.
      Merci à toi Marie.

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Par Den :
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