...."Ecrire est un dimanche.
Un après-midi de neige et de suie.
Une histoire contée à mi-voix. Il n'y a là personne, pas même celui qui tient la plume.
On entend des bruits à l'entour et le crissement du métal sur la feuille".........
Jean-Michel Maulpoix
Ps : à contre-saison en ce jour de solstice d'été que je vous souhaite beau et chaud, en ce jour le plus long de l'année... |
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Ecrire c'est faire silence
RépondreSupprimerau creux des dimanches qui s’absentent
dans les solitudes du temps
Ecrire c'est laisser une trace de quelque chose, d'un ressenti, et permettre les échanges entre les individus, tendre vers l'autre, faire part à autrui par les mots qui content des histoires d’écriture, qui donnent à penser. Dans la solitude de soi, dans "les solitudes du temps".
SupprimerMerci Marie
Je viens justement de terminer Zen de Maxence Fermine, ambiance dépouillée et art d'écrire ainsi que d'aimer.
RépondreSupprimerUne merveille, Anne, merci pour cette découverte... finement ciselée.... Zen ou l'art d'écrire un petit bijou.. Tu me donnes envie de lire ce récit initiatique plein de musicalité si beau dans ses silences, et sa lenteur gourmande .... "son ambiance dépouillée".... Un art si délicat !tu rejoins l'écriture de Jean-Michel Maulpoix et ce n'est pas la première fois que nous cheminons sur les mêmes sentiers, n'est-ce pas ?
SupprimerBon après-midi à toi.
Bisou.
Écrire est un voyage...
RépondreSupprimerOUI Letienne... un voyage immobile.... et pourtant qui nous transporte parfois si loin, si haut !
Supprimermerci à toi.
Bel après-midi....
Très belle citation de ce poète que j'aime beaucoup.
RépondreSupprimerOui l'homme du bleu aussi, une histoire de bleu :
Supprimer"Souvent les hommes restent debout près de la mer : ils regardent le bleu. Ils n'espèrent rien du large, et pourtant demeurent immobiles à le fouiller des yeux, ne sachant guère ce qui les retient là. Peut-être considèrent-ils à ce moment l'énigme de leur propre vie".
entre autres ses poésies :
"Le goût du jour"
"Le poème ?
Une vaisselle brisée.
L'héritage de grand-mère qui m'apprit à écrire, naguère, dans la cuisine.
Je suis si seul depuis sa mort : il m'a fallu noircir quantité de papiers.
Personne n'a noté cette absence.
J'écris pour oublier quelqu'un.
Comme d'autres boivent ou font la fête.
J'écris pour lui être fidèle.
C'est pareil.
La poésie, disais-je, est une vieille chienne qui aboie contre les enfants des autres.
Elle ne mord plus.
Tout cet amour qu'on n'aura pas".
MERCI MARIE.