de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: * Bonheur !

vendredi 15 mars 2013

* Bonheur !

"Donne tes mains pour servir

et ton coeur pour aimer"

Mère Teresa

***

"Il y a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous,

assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir".

Christian Bobin

***

"Le moment le plus important c'est le présent,

car si on ne s'occupe pas de son présent,

on rate son futur".

Bernard Werber

***

10 commentaires:

Veronica B15 mars 2013 à 18:30
Je suis en retard sur mes lectures mais ne peux m'empêcher de déposer un sourire pour ce merveilleux enfant ! qui comble son entourage ...

Tendrement
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Mathilde15 mars 2013 à 19:36
Tu as invitée trois très belles fées , déguisées bien sûr , pour déposer des dons merveilleux aux pieds de Gabriel...ces trois dons vont si bien avec son joli prénom..:-))
Un panier plein de bisous à partager
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Anonyme18 mars 2013 à 08:09
OH la la...
J'imagine ces heures délicieuses passées tout près de ce sourire !
Quand l'occasion m'est offerte de rester un peu avec un tout petit,
je peux rester des heures face à sa frimousse.
Tout devient si magique, rare, neuf... L'ordinaire s'efface pour ne laisser que cet extraodinaire de l'échange.
Le chassé-croisé heureux des regards, le ballet aérien des mains qui se cherchent, les sourires qui s'en viennent comme des éclats de soleil, les p'tites jambes qui déjà chahutent l'élan et battent une mesure nouvelle.
Oui... Ces instants précieux font du présent, un lieu où tout semble se réconcilier.

Ainsi vous tricoter vos joies pour réchauffer mieux encore ce tout petit ?
Vos heures n'en finissent pas de s'habiller de douceur...
Votre p'tite étoile, là-haut, doit en soupirer d'aise !

J'espère que votre cadran saura prendre son temps,
ces années là passent si vite
et je vous laisse...
(Oh.... Je suis incorrigible, le "vous" me colle au clavier comme le timbre à son enveloppe !)
et je TE laisse un bisou tout en tendresse pour le glisser entre tes prochaines mailles.
Une toute belle journée à toi,
Lydaine.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard