de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Tu m'am'uses .....

lundi 17 juin 2019

*Tu m'am'uses .....

*Juin

Tu mam'uses Âmie... tu sèmes si bien les mots en ton jardin si beau, et jongles adroite avec eux...je suis venue sur ta page qui fête les Pères, repartie, et me suis cachée un peu du seul oeil en chanté....ai cherché l'ombre tapie près de ton petit rosier tout sourire, humant avec plaisir le fumet de ton clafoutis aux cerises..., et comme toi, la talentueuse eipere diadème, que l'on fête au jour d'hui, a construit sa toile extra or dine aire ment fine.. et joué avec la lumière jusqu'à rendre sa belle oeuvre invisible..
Jamais tu n'arrêtes.. en mode abondance, pour nous affamé(e)s d'émaux, et pour notre joie, tandis que juin en panier est à l'amie du moi prochain, et si dent ti fit à jus y est, ou à la langue du miaou....,
J'ai flâné au marché devant les stands, j'ai cherché, regardé... j'ai hache tes tomes Ate courent jettent, poivrons colorés, des aubes Virgins biolacées, oies gnons, du père-cil, un basilic aux cent heures, sans oublier l'ail, le pois vrai, le petit salé, le thym émietté... et l'huile d'olive du moulin, en gourmandise estivale, pour la ratatouille provençale délicatement mijotée.

Je t'en brasse ensOleillée et fleurie de mes doigts de roses...

Den

douce semaine, et une pensée pour ceux et celles qui traversent le bac

❤❤❤

*****

6 commentaires:

Célestine ☆17 juin 2019 à 09:47
Hier, la fête m'a rappelé le souvenir de mon cher papa. Je lui ai parlé doucement.Je crois qu'il m'a entendue.
Tu écris un bien bel hommage à cette amie des mots.
Belle journée, Den
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Françoise17 juin 2019 à 14:28
Une douce semaine à toi aussi, ma chère Den.
Merci pour ces mots que tu sais si bien faire chanter.
Je t'embrasse.
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Dédé17 juin 2019 à 17:58
Coucou. Merci pour tes mots qui font chanter le mois de juin et donne envie... de ratatouille et de poésie. Bises alpines et belle semaine.
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Den22 juin 2019 à 11:40
Juin, le mois sec pour les anglo-saxons va s'endormir tout proche du premier mois doux de juillet.... ce qui ne sera pas forcément le cas chez nous...
demain je vais faire une bonne ratatouille et t'enverrai son meilleur fumet, que pour toi !!!
Gros bisou, Âmie alpine.
Je vais bien.
Den
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard