de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *en joie d'être entourée de sommeil.....

dimanche 18 juillet 2021

*en joie d'être entourée de sommeil.....

"Nous sommes de cette étoffe sur laquelle naissent les rêves,

et notre petite vie est entourée de sommeil".

Shakespeare

La tempête

"""

"Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter -
par Jean-Claude Ameisen

émission du 29 juin 2013

"Cette étoffe sur laquelle naissent les rêves"

***

Merci cher, chère d'Âme d'aimer de confiance mon nid beau douillet éveillé à la couleur de l'aube, de l'âme ou des saisons, des cinq sens.., comme l'oiseau a bâti un abri caché où il pondra ses oeufs, y élèvera ses petits en bonbonnière nichée en cabane..

J'ai astiqué pour vous tôt ce mât-teint la fenêtre vivante de mon coeur vrai et la porte ouverte aux quatre vents de mon espace, balayé la route puis briqué la vitre de mes mots poètes vous dites, débarbouillé mes images et mes nuages, épousseté les coutures de la mémoire de mon âme d'enfant purifiée...
et d'ici, je savoure, hume, écoute, touche, contemple vos allers et venues sur ma page.. merci à vous ....je suis heureuse que votre vie soit dans le temps cependant où l'on est "en tour et de rêves éveillés".. vous réaliserez vos souhaits en harmonie accordée en contrepoint...

Je vous en brasse d'allégresse accomplie de loin et de haut, sur les allées de nos mots "en joie d'être, tout simplement".

Un dimanche serein je vous es-plaire.

Den

5 commentaires:

Anne18 juillet 2021 à 10:40
Bien sûr, je connais la citation, mais j'aime beaucoup ton propre texte, ta façon que tu as de jouer sur les mots et avec eux pour créer un sens supplémentaire!
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Robert Marleau18 juillet 2021 à 15:54
Bon dimanche à toi aussi, ici c’est le ciel gris mur à mur
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Robert Marleau18 juillet 2021 à 15:55
Bon dimanche à toi, ici c’est gris mur à mur
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard