samedi 3 juillet 2021

...*Il n'y aura pas de porte. Tu y es...





"Il n'y aura pas de porte. Tu y es 
Et le château embrasse l'univers 
Il ne contient ni avers ni revers
Ni mur extérieur ni centre secret.
N'attends pas de la rigueur du chemin
Qui, obstiné, bifurque dans un autre,
Qui, obstiné, bifurque dans un autre,
Qu'il ait de fin.
N'attends rien"

Jorge Luis Borges 
Labyrinthe

(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter -
par Jean-Claude Ameisen)

émission du 31 août 2013

"A travers les labyrinthes".

***

 

4 commentaires:

  1. Joli montage en images pour illustrer le texte.
    Bel été, Den !
    Bises

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    1. .... merci Fifi pour tes mots dans ce tracé sinueux, muni ou non d'embranchements, d'obstacles, de traverses, de fausses routes, destiné à égarer ou à ralentir celui qui cherche à s'y déplacer. Que n'être... que naître !

      Bel été à toi aussi.

      Bises.
      A bientôt.

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  2. Si tu savais l'importance de Labyrinthe dans ma vie!!!!
    J'avais moins de 18 ans.............Je l'ai découvert dans des circonstances peu banales...trop longues à raconter.
    Pour moi, inoubliable. J'ai eu ce livre, l'ai prêté...ne l'ai jamais retrouvé ou sous une autre forme.

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    1. "Labyrinthe" de Jorge Luis Borgès conteur argentin, pourrait porter comme titre celui d'une de ses meilleures nouvelles, le Jardin aux sentiers qui bifurquent...

      Cette œuvre est remplie d'embûches et de chausse-trapes. Borgès se plaît à nous plonger dans d'énigmatiques histoires, extrêmement compliquées, et dont chacune représente, à sa façon, un jardin où les "sentiers bifurquent".

      D'un extrême raffinement, Borges nous entraîne sur des ponts fragiles, des fonds, des abimes, ...à nous, d'avancer prudemment et ne pas perdre pied, même au moment où le vertige de l'intelligence qui nous saisit est le plus audacieux.

      Pour Borgès la réalité, le réel et l'imaginaire sont sur le même plan, et ont la même valeur, le même poids, la même densité.

      Un univers singulier constitué d' ombres et figures pesantes qui ont des corps de même nature dans ce jardin où " les sentiers bifurquent ",... là, nous sommes captifs de ce système du monde, conçu par Borgès lui-même...

      J'essaye de comprendre ton commentaire Anne... je ne sais... je crois l'importance de cet ouvrage pour toi, particulièrement.. tu me diras peut-être un jour!!

      Je te souhaite un bon dimanche.

      Amicalement.



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Par Den :
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