de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *1er Mai....

mardi 1 mai 2018

*1er Mai....

Sous la mousse
Du rocher
Tu crois en vain te cacher,
Sous la mousse
Verte et douce,
Malgré toi, petit muguet,
Ton parfum dit ton secret !

Le muguet de
Hippolyte-Louis Guérin de Litteau

*****

Je vous offre ce joli brin de muguet
En signe de mon amitié.
Et vous en brasse toute fleurie.

Den

*****

7 commentaires:

Maria-Lina1 mai 2018 à 13:46
Un gros merci chère Den!!! Bise, bon premier Mai tout en douceur!
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Denise1 mai 2018 à 14:28
Merci chère Den pour ce joli brin de muguet accompagné d'un beau poème.
Je te souhaite un beau premier mai avec mes amitiés et mes bisous ♥
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marine D1 mai 2018 à 16:01
Merci chère Den, un brin de muguet pour l'amitié et le bonheur partagé !
Je t'embrasse bien fort
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Dédé1 mai 2018 à 18:22
Merci pour ce joli brin de muguet. Et belle soirée à toi. Bises alpines enneigées.
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Marie1 mai 2018 à 21:10
Les petits brins de muguet dansent dans le vent de ce premier mai!
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Célestine ☆2 mai 2018 à 01:25
Un bonheur tardif, mais une joie sincère de ma part
Merci Den
Je t'embrasse aussi
¸¸.•*¨*• ☆
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Den4 mai 2018 à 08:43
Offrir un brin de muguet le 1er jour de mai est un signe d’amour, d'amitié, de bonheur partagés. Cette tradition lointaine remonte à la Renaissance, lorsque Charles IX, en 1561 reçut un brin de cette belle fleur chargée de clochettes. Depuis, l'offrir continue d’être une tradition joyeuse appréciée de tous car elle fête aussi le retour du printemps, des beaux jours.

Je vous remercie les Âmies Célestine, Marie, Dédé, Marine, Denise, Maria-Lina pour vos mots parfumés qui disent leurs secrets.

Douce journée.
je vous embrasse.

Den
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard