"Ô mon coeur, entends le chant des matelots !", Stéphane Mallarmé
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« Chaque ancêtre totémique, en voyageant à travers le pays, avait, disait-on, semé une piste de mots et de notes de musiques au long de la ligne de ses empreintes de pas. Les Pistes du Rêve couvraient partout le pays, comme des voies de communication entre les nations les plus distantes. Et, en théorie du moins, la totalité de l’Australie pouvait être lue comme une partition musicale. »
Bruce Chatwin. The Songlines (Le chant des pistes).
"Admirable récit sur l'homme, sa solitude et sa condition, Le Chant des pistes explore les tréfonds de l'âme humaine grâce à une évocation de ses origines, chez les aborigènes australiens. Perdu dans l'immensité du bush australien, l'auteur se retrouve face à lui-même, retrouvant ce que les aborigènes appellent le chant des pistes, dont le mystère provient des racines du monde selon leur cosmogonie"
"Ce songline est une sorte de mimétisme qui lui permet de marcher sur les chemins de vie invisibles comme les aborigènes qui y guettent les empreintes de leurs ancêtres. À la croisée du récit de voyage, du rêve à ciel ouvert - la nuit étoilée et ses mystères veillant sur lui au coeur du continent australien - et de l'autobiographie, ce livre est l'expression d'un homme et de ses doutes"
(...)
"Dans une langue fluide, il vagabonde dans les méandres du nomadisme aborigène. En outre, on retrouve ici d'autres évocations de ses voyages, en Orient ou en Afrique notamment, son propos ne variant guère, sage et émouvant. Les anecdotes personnelles abondent, et aventureux et passionnant, il atteint en toute sérénité ce dont Renoir parlait quand il disait que "plus c'est local, plus c'est universel", la pierre angulaire de la condition humaine"..
(Cf : Sur les épaules de Darwin - France Inter -
émission de Jean-Claude Ameisen
du 19 mai 2018
rediffusion du 11 mars 2017
"Le temps du rêve"
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Le Voyage
Charles Baudelaire
A Maxime Du Camp
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A Maxime Du Camp
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"Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !"
(...)L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !"
"Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !"
(...)
"Le Lotus parfumé ! c'est ici qu'on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n'a jamais de fin ? "
"Le Lotus parfumé ! c'est ici qu'on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n'a jamais de fin ? "
Ta page donne envie de lire ce "chant des pistes"
RépondreSupprimerLe voyage
est un retour
vers l'essentiel...
proverbe tibétain...
Heureuse que tu l'aimes Marie. Merci à toi de me l'écrire.
SupprimerBonne lecture. Tu l'aimeras, c'est sûr.... car il mène "vers l'essentiel" !
Coucou. Je suis allée voir il y a quelques mois une exposition sur l'art pictural des aborigènes australiens. C'était absolument magnifique et la couverture de ce livre me rappelle cette manière de peindre la terre et de la magnifier. Je note la référence de ce livre. Bises alpines et belle semaine.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup aussi cet art pictural très coloré, Dédé, qui honore et sublime la terre .... oui, "ce chant des pistes" qui donne envie d'aller plus loin, de tourner les pages du livre...
SupprimerJe te souhaite un heureux lundi de Pentecôte.
Ici le ciel est gris, bleu, puis encoeur' gris, mais la température est très douce, agréable.
Ce que j'espère chez toi également.
bisous rendus et belle semaine à venir..